Sony FE 12-24 mm f/2,8 G Master UN TRÈS HAUT NIVEAU DE PIQUÉ
Depuis plusieurs générations, les hybrides à capteur 24x36 de Sony disposent d’un système de stabilisation intégré à leurs boîtiers. Celui-ci permet de s’affranchir d’une stabilisation optique, simplifiant la conception des objectifs, mais également en certaines circonstances d’une très grande ouverture de diaphragme ou d’un trépied. Cette réflexion amène donc à s’interroger sur l’utilité d’un zoom 12-24 mm à l’ouverture f/2,8 quand Sony proposait déjà à son catalogue un modèle à la plage focale identique, seulement un IL moins lumineux mais plus léger de pratiquement 300g (le GMaster f/2,8 pèse 847g) et plus qui viendraient gâcher le rendu d’image. Ce point est d’une grande importance car un 12-24 mm f/2,8 sert essentiellement à la photographie d’architecture, quand on manque de recul, ou bien à réaliser des photos d’intérieurs exigus et peu éclairés. Dans ces conditions, et lorsque nous avons photographié de nuit, nous avons apprécié que les éclairages parfois directement orientés vers l’objectifs n’entraînent pas de reflets ou de traînées disgracieuses. Le ciel parisien n’étant pas propice à l’astrophotographie, nous n’avons pu tester l’objectif dans ces conditions, mais il semble bien adapté à la prise de vue de paysages nocturnes où ses 122° d’angle de champ permettront d’embrasser un très large panorama. On se serait bien vu photographier la voie lactée avec ! L’autre point remarquable de ce FE 12-24mm f/2,8 GM vient de sa géométrie quasi parfaite, particulièrement appréciable en architecture. Lors de nos tests, nous avons activé les corrections optiques automatiques depuis le boîtier – pourquoi se priverait-on d’un système qui fonctionne bien en JPEG comme en RAW et améliore la qualité des images ? – et n’avons jamais été gênés par les très faibles résidus de distorsion. C’est impressionnant de voir que même à 12 mm, les verticales et les horizontales sur les bords du champ sont bien retranscrites de manière rectiligne. Le vignetage est également bien contenu dès la pleine ouverture et totalement absent dès f/4 tandis que nous n’avons relevé aucune aberration chromatique quelle que soit la focale utilisée.
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