Fujifilm X-S10 Le jeu de la séduction

S pour Stabilisation. C’est ainsi que l’on pourrait définir cette nouvelle appellation de boîtiers dans la gamme Fujifilm. Sauf que le X-T4 en est lui aussi pourvu... Il faut donc voir ce S comme Simple d’usage puisque pour la première fois, Fujifilm renonce à son ergonomie à molettes pour le réglage de la sensibilité et du temps de pose, l’ouverture du diaphragme s’effectuant directement sur l’objectif. Ici, on se retrouve dans une configuration beaucoup plus classique, telle qu’exploitée par tous ses concurrents. Sur le dessus de l’appareil, on trouve donc un barillet de modes de prise de vue comprenant les positions PSAM, mais aussi un mode tout automatique avec reconnaissance de scènes (qui s’affichent au bas du viseur), des modes Scènes SP, des filtres, une position vidéo et surtout quatre modes C entièrement personnalisables. Avouons qu’à la présentation du produit, cette stratégie nous a plutôt déçus car l’ergonomie des boîtiers Fujifilm est justement à nos yeux un de leurs atouts et une distinction qui en fait des modèles un peu à part. D’ailleurs, elle réussit plutôt bien à la marque qui malgré un contexte économique difficile peut se féliciter