UN PETIT GUIDE DES PROCÉDÉS ALTERNATIFS
CALOTYPE
Négatif papier
■ Le calotype est contemporain du daguerréotype. Son support est du papier au lieu de la plaque de cuivre recouverte d’argent de Niépce et Daguerre. Il permet des tirages multiples, alors que le daguerréotype est une pièce unique. On le doit à l’anglais William Henry Fox Talbot, en 1840. Il désigne aussi bien une image positive que négative. L’emploi courant se réfère au négatif. Une feuille de papier est recouverte d’une solution de nitrate d’argent. Après séchage, elle est immergée dans un bain d’iodure de potassium. Se forme de l’iodure d’argent, sensible à la lumière. Pour accroître cette sensibilité, elle est enduite de gallo-nitrate d’argent juste avant la prise de vue. Le développement est effectué par un bain de nitrate d’argent, d’acide gallique et d’acide acétique. Le fixage se fait avec du thiosulfate de sodium. Le négatif est parfois ciré a posteriori pour augmenter sa transparence et faciliter le tirage sur papier salé par contact. Gustave Le Gray trempera ses calotypes avant sensibilisation dans de la cire d’abeille fondue, augmentant ainsi la sensibilité du papier et sa transparence pour obtenir une meilleure netteté. Le calotype sera remplacé par le collodion humide à partir de 1851.
LES POINTS FORTS
Le support en papier
Aucune limite de format de négatif puisque le papier se découpe à la taille désirée
LES POINTS FAIBLES
Faible sensibilité, long et délicat
Les images n’ont pas la netteté du collodion
LES PHOTOGRAPHES
William Henry Fox Talbot, Gustave Le Gray, Charles Nègre, Marville, Henri Le Secq, Édouard-Denis Baldus, Hyppolite Bayard, Blanquart-Évrard, Martin Becka
COLLODION
Le négatif roi du XIX
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits