Anatomie d’un capteur, couche après couche
Si l’émulsion argentique est un amalgame physico-chimique, le capteur, qu’il soit CCD ou CMOS, est un empilement de strates successives. D’un côté la mayonnaise, de l’autre l’oignon. Chaque couche canalise et filtre la lumière selon une séquence très précise. La réussite de chaque étape conditionne la suivante, avant de pouvoir passer le relais aux composants électroniques qui se chargeront ensuite de transformer l’information électronique en information numérique.
Première couche : protéger des agressions extérieures
Malgré la double barrière physique que constituent l’objectif et l’obturateur (lorsqu’il y en a) contre les poussières, griffures, chocs et autres, les capteurs disposent de leur propre fine vitre de sécurité. Ne serait-ce que pour s’abriter des projections de lubrifiant issues de l’obturateur. C’est ce premier filtre transparent que vous rayez à
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