Max Schrems, l’épine dans le pied de Facebook
our ses 33 ans, Max Schrems ne pouvait espérer plus beau cadeau d’anniversaire. Non content de souffer bientôt ses bougies, il a allumé un feu chez Facebook. La semaine passée, le réseau social et sa filiale Instagram ont menacé de fermer boutique en Europe de peur de s’exposer à une très lourde amende pouvant aller jusqu’à 4 % de son chiffre d’affaires. Derrière cette histoire, un Autrichien au visage juvénile, cheveux en houppette. Schrems s’est lancé, voilà près de dix ans, dans une croisade a priori déséquilibrée: protéger les données des utilisateurs européens en empêchant la firme de Mark Zuckerberg de les envoyer massivement outre-Atlantique. Sa procédure, intentée initialement à Dublin, est remontée jusqu’à la Cour
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