Non, Joe Biden ne sera pas notre meilleur ami
n mois après la victoire de Joe Biden, l’heure est toujours au soulagement, et l’on se réjouit, à Bruxelles comme à Paris, du ») compromet tout projet d’accord de libre-échange avec le Vieux Continent, tandis que l’épineux sujet de la taxation des géants du numérique, voulue par la France, devrait crisper l’administration Biden. « Elle risque d’interpréter cette mesure comme une volonté protectionniste de l’Europe à l’égard des groupes américains, analyse Jérémie Gallon, DG Europe du cabinet McLarty Associates et enseignant à Sciences po. Idem pour la question environnementale: l’instauration d’une taxe carbone par Bruxelles en 2022 risque d’être perçue outre-Atlantique comme une tentative agressive d’imposer ses standards. » Dans ce contexte, Joe Biden, sous ses airs urbains, ne devrait pas mettre fin aux sanctions extraterritoriales qui frappent, dans des pays tiers, les entreprises européennes. Il y a, toutefois, un sujet qui fera consensus: la Chine et ses graves violations des droits de l’homme. Encore faudra-t-il que certains pays européens qui « flirtent » avec Pékin (5G, nouvelles routes de la soie) prennent leurs distances avec l’empire du Milieu. La sera à ce prix.
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