« NOUS AVONS BESOIN DE FAIR-PLAY »
Après plus de trois ans à tenter d’orchestrer la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne grâce à un accord mutuel, Michel Barnier, le négociateur en chef désigné par les vingt-sept Etats membres, continue d’enchaîner les allers-retours entre Bruxelles et Londres. Onze «tables de négociations» mobilisent 400 personnes des deux côtés. Mais l’échéance se rapproche. Faute d’un accord signé dans les deux semaines à venir, le « no deal» – souhaité par la frange dure du Parti conservateur britannique – triomphera. Des sujets cruciaux demeurent non résolus, de l’énergie à la sécurité, de la finance à la pêche. En quittant l’UE, le Royaume-Uni se retire simultanément de 600 accords internationaux. Sans agrément bilatéral, la rupture sera totale dès le 31 décembre 2020 à minuit. Au prix d’un inévitable chaos.
Face à cette perspective aux innombrables conséquences humaines et économiques,
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits