L’Europe s’est-elle affaiblie face à Loukachenko et Erdogan ?
Cette formule savoureuse que nous livre Sébastien Maillard, le directeur de l’Institut Jacques Delors, résume à elle seule les heures de négociation au millimètre qui ont occupé les Vingt-Sept lors du Conseil de jeudi et vendredi à Bruxelles. dans les eaux grecques et chypriotes se poursuivraient. L’UE avance même une carotte, au cas où le président Erdogan se montrerait moins agressif, avec une proposition de réformer les accords d’union douanière avec Ankara – une façon de temporiser pendant que l’Otan, de son côté, tente de régler les questions de déconfliction en Méditerranée orientale. analyse Tara Varma, directrice du European Council of Foreign Relations (ECFR) à Paris. Même constat de service minimum à l’égard de la Russie alors que les Vingt-Sept se sont indignés, à juste titre, du comportement du Kremlin après l’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny.
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