Les électriques de moins en moins choyées
Depuis le 1 mars 2020, les propriétaires de voitures électriques doivent payer pour pouvoir se garer là où c’est encore possible dans la ville d’Oslo. plaide Arild Hermstad, le conseiller municipal (vert) à l’environnement. Même si le tarif enadmet Christina Bu, la secrétaire générale de l’association qui les représente, la Norsk Elbilforening (NEF). Jusqu’à présent, le gouvernement de droite au pouvoir depuis 2013 a accepté de reconduire cette faveur d’année en année. Mais dans certaines municipalités, d’autres avantages ont commencé à être rognés. En particulier la possibilité de se garer gratuitement et, par endroits, de recharger à l’œil son véhicule dans les emplacements prévus à cet effet. Le vent peut changer, comme on le voit à Oslo et dans sa région. Ainsi a-t-on interdit les couloirs de bus, tellement pratiques et rapides, aux voitures électriques qui ne transportent que la personne la conduisant. Plus embêtant, une autre exemption a sauté en juin 2019: celle sur le péage à acquitter à l’entrée et à la sortie de la capitale. Là encore, les véhicules essence et Diesel restent nettement plus taxés. Mais la NEF s’inquiète de la normalisation en cours du régime réservé aux électriques. Pour elle, c’est encore trop tôt. Surtout si le gouvernement veut atteindre l’un de ses objectifs: l’arrêt total, dès 2025, de la commercialisation dans le royaume de voitures émettant encore du CO2. Attention, avertit la Fédération automobile norvégienne: la part des citoyens les plus réfractaires à l’idée d’acheter une voiture électrique a bondi de 12%, l’an dernier, à 22%.
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