À Pantin, dans l’appartement du terroriste
La cocotte est encore là, prête à être réchauffée, comme si le temps s’était arrêté dans le petit appartement. C’est ici, au premier étage de cet immeuble défraîchi situé à quelques encablures de la mairie de Pantin (Seine-Saint-Denis), que vivaient les personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête ouverte après l’attaque vendredi. Le principal suspect, Hassan Ali, occupait depuis quelques semaines l’un des sept couchages. La porte, fracturée après l’intervention de la police, est restée entrouverte, sans scellés. Derrière elle, l’amoncellement de matelas et de couvertures témoigne de la perquisition qui s’est déroulée quelques heures plus tôt. La lumière de la minuscule salle de bains est restée allumée. Sur le frigo est épinglée une feuille de cahier déchirée avec les prénoms en arabe des locataires. À chacun sa tâche dans ce deux-pièces d’à peine 30 mètres carrés. D’après les dires des voisins, ils vivaient ici depuis deux ans, à plus d’une dizaine par rotation. Tous appartiennent à la communauté pakistanaise. raconte un habitant. La plupart portaient le costume traditionnel. Aucun ne parlait français mais tous maniaient plus ou moins l’anglais. , décrit une voisine de palier.
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