La betterave est toujours un champ de bataille
Fonctionner cent jours par an fait déjà de vous un cas à part dans le paysage industriel français. Mais cette année, les Lesaffre, sucriers depuis cinq générations à Nangis (Seine-et-Marne), verront leur usine tourner cinquante-sept jours seulement. « Sans matière première, il n’y a plus d’usine, commente, las, son président Cyril Lesaffre. Ici, on ne fait que du sucre. »
Dans la région, tous les champs de betteraves sucrières ont changé de couleur ces dernières semaines. La faute décrit Sébastien Dromigny, depuis son champ à Saint-Just-en-Brie. Du pied, il déterre une betterave dont la petite taille l’affole. Cette année, l’agriculteur va perdre entre 30 et 50 % de sa récolte. , calcule-t-il. L’usine Lesaffre s’attend à un chiffre d’affaires divisé par deux.
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