LE BLUES DES PRINCESSES 4. CHARLÈNE, CELLE QUI NE SOURIT PAS
ELLE TIENT SON RÔLE DE PRINCESSE MAIS LA JOIE S’EST PEU À PEU ÉTEINTE
« Fenêtre sur cour ». Un des films les plus célèbres de Grace Kelly. Comme la star hollywoodienne plus de cinquanteans avant elle, Charlène, la roturière, l’étrangère, a dû affronter chausse-trapes et préjugés. Tout en continuant à faire bonne figure. Mais n’est pas actrice qui veut… Habituée aux podiums, ni sa ténacité ni la naissance des deux héritiers n’auront permis à l’ex-nageuse olympique de gagner enfin la première place sur le Rocher.
DE PLUS EN PLUS SOUVENT, ELLE ANNULE SES APPARITIONS LA DERNIÈRE MINUTE. BRILLER PAR SON ABSENCE VIRE AU PLAISIR
Tout semble lui avoir été donné. Mais, d’aussi loin qu’on remonte le fil de son destin, on en a toujours beaucoup demandé à Charlène de Monaco. Son premier combat remonte au premier cri : le 25 janvier 1978, Charlène Wittstock naît prématurément, avec deux mois d’avance, à Bulawayo, dans le sud de la Rhodésie. « Ne vous inquiétez pas, la petite est coriace. Elle va survivre », assurent les religieuses à sa mère, Lynette Wittstock. Charlène leur donnera raison. Elle grandit en pleine guerre civile, obligée, à 12 ans, d’abandonner sa maison aux nouveaux seigneurs du pays, rebaptisé Zimbabwe. La famille se réfugie à Benoni, ville dAfrique ’ du Sud marquée par les violences de l’apartheid. Les parents sont amers. Lynette
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