DANS LA TÊTE D’ENKI BILAL
Envoyée spéciale Landerneau (Finistère)
Un homme seul, ténébreux, inconsolé, les joues creusées, avance au milieu de gratte-ciel et de voitures volantes. L’image de ce héros taciturne tirée de la bande dessinée (1998) a été agrandie. La scène recouvre partiellement un immense miroir mural placé dans l’entrée de l’exposition consacrée par le Fonds Hélène et Édouard Leclerc à l’artiste, bédéiste et réalisateur Enki Bilal. À Landerneau, les visiteurs se reflètent dans une scène caractéristique, immédiatement reconnaissable. Ils y pénètrent de manière métaphorique. En face, une petite gravure grinçante du maître allemand donne le ton. L’humaine condition vaillante même perdante, dans la violence et le pessimisme. Bienvenue dans un univers aux nuances de gris, de bleus, éclaboussé parfois de rouge sang.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits