LA BASTILLE DE JEAN-PAUL GUIMBERT
Yann Baude : Vous avez présenté à Railexpo en novembre dernier, une nouvelle réalisation impressionnante, en plus de la tranchée des Batignolles, qui avait fait la une de notre numéro de janvier. Pourquoi avez-vous choisi ce thème ?
Jean-Paul Guimbert : L’attrait d’une grande gare terminus est incontestable. En effet, une telle gare bénéficie souvent d’une architecture imposante et recherchée ; elle permet aussi d’intéressantes manœuvres de rames voyageurs et de machines. Seules deux gares parisiennes terminus étaient compatibles avec une reproduction relativement restreinte en H0 : les anciennes gares Montparnasse et de la Bastille. Ces deux gares, maintenant démolies, avaient en commun d’être en surplomb de la voirie environnante. Le choix de la gare de la Bastille s’est imposé, car cette gare n’avait que six voies à quai. De plus, elle possédait une intéressante petite annexe-traction jouxtant les installations voyageurs. Enfin,
