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PLANCHES HABILLÉES
ans l’imaginaire collectif, Deauville est souvent associé au septième art. Il ne faudrait pas oublier que la cité normande possède, recueil de courts textes libres, signés de fidèles de cette manifestation. On passera sur certaines miniatures dispensables pour mieux retenir quelques savoureuses petites aquarelles en mots. En traînant sur la plage, Belinda Cannone constate, mélancolique, que chacun est Fidèle à sa réputation d’ours mal léché, Régis Debray explique pourquoi il hait (ou haïssait ?) Deauville. Jérôme Garcin, lui, a eu envie d’évoquer le poney club local, en le liant à son histoire personnelle. Toujours au rayon équestre, Patrick Grainville s’est quant à lui intéressé aux jockeys (aux femmes asiatiques, aussi). Enfin, on ne révélera pas le nom de la grande figure du polar mise en scène dans l’excellente petite histoire de Stéphane Héaume. De quoi donner envie de flâner cet été sur la Côte fleurie… Un bon petit livre vaut parfois tous les prospectus d’office de tourisme.
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