ÉVASION GOURMANDE
par trois (Occidentaux), jeunes entrepreneurs expatriés à Hongkong. Leur premier restaurant de implanté au cœur de la ville asiatique, emprunte son nom à l’un des plus beaux temples bouddhistes, Man Mo, tout proche. Situé dans lavenu du restaurant étoilé Din Tai Fung et par un sous-chef de L’Atelier Joël Robuchon. L’un n’avait jamais cuisiné de plats occidentaux, l’autre jamais préparé de . Un autre chef étoilé, au Four Seasons de Hongkong, soufflera l’idée d’un « Burger Bao ». À Bordeaux (où les tables de sont rares mais où les a précédées le restaurant Madame Pang), la carte est quasi identique, le décor aussi (sauf le mur couvert de feuilles de laiton qui éclaire l’espace et répond à celui orné de pièces de vaissellerie), tout comme le choix de l’emplacement. Est-ce un hasard s’il se trouve tout près d’un édifice religieux, Saint-Louis-des-Chartrons, dans ce quartier des antiquaires très recherché? Man Mo Dim Sum a ouvert il y a six mois, l’ambiance y est cosy et décontractée avec seulement 32 couverts en salle, et 90 en terrasse. Les hits? Les à la ratatouille, chèvre et épinards, au brie et à la truffe – inattendus –, au loup de mer – fondants –, mais aussi le French Peking Duck (confit de canard et sauce hoisin), le Xiao Long Bao au foie gras – délicieux –, le Burger Bao et le Houmous Bao. En guise d’apéritif, les addictives edamame, fèves de soja sautées au sel. Un seul dessert: le Nutella Ball (une boule de riz gluant garnie d’un cœur au Nutella et recouverte de sésame). Chaque mois, la carte est renouvelée à 20%. Le printemps et l’été verront peut-être l’arrivée de bouchées au «black pepper crab» d’inspiration singapourienne. Le soir, on sirote un cocktail maison sans alcool (Man Mojito, Gin Mo…), un champagne ou un chablis.
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