Le pin d’Alep : de l’arbre au bonsaï
sont plus que rares en exposition, quelques-uns sont sortis en Italie, il y a une douzaine d’années, mais guère plus. Alors, quels sont les facteurs qui motivent ce délaissement ? Et sont-ils vraiment rédhibitoires ? En tant que préleveur professionnel habitant l’extrême sud de la France, il m’était difficile de ne pas m’intéresser au pin d’Alep, les pins ayant toujours été mon essence favorite en bonsaï. Ce pin, , est endémique de ma région, et mon regard en croise chaque matin en ouvrant mes volets. C’est le principal représentant de sa famille et on le trouve jusqu’en Syrie. Ses deux congénères, le pin maritime et le pin à pignons, sont limités à des aires très restreintes. Le pin d’Alep est l’arbre des cigales, dont la robe, qui en imite l’écorce, les rend invisibles quand elles s’y posent pour chanter. Il serait facile de transposer en bonsaï
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