Iakovos Kambanellis « Mauthausen », l’envers du monde
Les lendemains ne chanteront pas. Le camp de Mauthausen vient d’être libéré. Les survivants ont repris un peu de force. Ils se sont entraidés ; ils vont s’entre-déchirer. Les passions politiques, et avec elles les haines, reprennent le dessus. Le dramaturge Iakovos Kambanellis (1922-2011) fait le récit de ses deux années passées au camp de concentration nazi situé en Haute-Autriche. Il y a survécu de 1943 à 1945. Son témoignage trouve sa place aux côtés de de Primo Levi, de Robert Antelme, de Jorge Semprun. La traductrice Solange Festal-Livanis cite l’écrivain Georges Perec : L’auteur dramatique grec fait appel à la fiction, à la chanson, à la fable pour restituer son expérience concentrationnaire. Les références bibliques et mythiques sont nombreuses. Le texte contient des erreurs, des approximations, des oublis, inhérents aux témoignages traumatiques. Sa
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