Redoine Faïd fait peur à Saint-Omer
De mémoire de maire, le dernier grand procès qui a eu pour écrin Saint-Omer, ses rues pavées et ses bâtiments de briques claires, c’était Outreau, en 2004. Ou, il y a quatre ans, celui de la mère infanticide Fabienne Kabou. L’audience qui s’ouvre jeudi pour trois semaines n’est pas seulement , comme l’affirme l’édile François Decoster, elle a été par la chancellerie. En raison de la personnalité du principal accusé, Redoine Faïd, célèbre pour deux évasions spectaculaires : à l’explosif, de la maison d’arrêt de Sequedin (Nord) en 2013, et en hélicoptère du centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) en 2018. Trois autres hommes doivent être jugés en appel avec lui pour le braquage d’un fourgon blindé, en mars 2011, près d’Arras (Pas-de-Calais).
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