« Il pourrait toucher 5 à 10 millions de personnes »
Il a passé sa vie à concevoir des plans pour aider le pays et les entreprises à affronter l’incertitude. « On va vers l’inconnu, c’est très évolutif. » Nommé directeur général de la santé après la canicule de 2003, le professeur William Dab a dirigé la chaire hygiène et sécurité du Cnam. Il diagnostique « un risque sérieux », une « alerte », mais pas une « crise », qui signifierait « une perte de contrôle ».
Faut-il avoir peur ?
C’est préoccupant, certes. Non seulement la peur ne sert à rien, mais elle nous paralyse. Il faut prendre la situation sérieusement et mettre en œuvre des mesures simples et très efficaces. Dans l’entreprise où j’étais C’est une mesure justifiée. Nous pouvons agir chacun à notre niveau, sans tout attendre du dispositif médical. En nous lavant les mains dix fois par jour, par exemple, et avec du savon, ça marche très bien.
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