Luca de Meo
The Good Life : Comment décririez-vous la situation que vous avez trouvée à votre arrivée, en 2015 ?
En arrivant ici, j’avais un préjugé. Je suis dans le groupe Volkswagen depuis 2009. Je connaissais les gens et le projet, mais je voyais SEAT comme une boîte qui sortait de dix ans de difficultés et perdait de l’argent. Même si la Leon ou l’Ateca incarnaient un esprit de renouveau, en 2015, nous ne dégagions pas encore de bénéfices. Mon objectif était d’y parvenir. Nous n’avons pas seulement continué dans la lignée des décisions opérationnelles établies pour l’usine, les produits et la stratégie, nous avons commencé à communiquer sur la marque, d’abord ici, à Barcelone, puis à l’international. L’entreprise avait tourné le dos à la communauté. Martorell était une espèce de ville au milieu de la pampa, que les gens ne connaissaient pas, même ici. SEAT est une combinaison entre une organisation qui a un esprit chaud et créatif, typique des Latins, mais qui a été construite sur des process à l’allemande. C’est un
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