BMW i8
lorsque la firme bavaroise a commercialisé son premier coupé hybride, en 2014. Le Roadster continue de faire tourner les têtes, pas tant pour son vrombissement, inaudible lorsque la voiture est en mode électrique (Eco Pro), mais pour cette silhouette tout droit sortie d’un film d’anticipation. Dès le départ, la stratégie a été claire pour BMW qui était bien décidé à marquer le coup en lançant sa gamme « i » dans un paysage automobile en pleine réflexion sur la motorisation électrique et hybride : proposer des voitures au design radical qui, dès le premier coup d’àil, doivent évoquer l’innovation. Autrement dit, ne pas simplement installer une motorisation hybride ou 100 % électrique sur un modèle existant, mais imaginer des autos inédites au design affirmé. La carrosserie de la sportive allemande est en effet très sculpturale avec ses prises d’air « creusées » dans la matière pour (2011). Le prototype a déjà tous les traits de l’i8, avec ses courbes généreuses qui évoquent presque celles d’un corps athlétique, mais loin des lignes, souvent agressives, des hypersportives. C’est d’ailleurs un autre Français, Benoît Jacob, qui prend la direction du design de la gamme « i », en 2010, pour porter le projet très singulier des deux modèles à venir : la compacte urbaine i3 et le coupé sportif i8 qui, même si sa feuille de route est bien distincte, partage la même démarche innovante.
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