Audi e-tron L’offensive électrique
de plus déboulant sur le marché. C’est un pionnier, qui marche néanmoins dans les traces, encore fraîches, laissées par les Tesla Model X, Jaguar I-Pace et… Hyundai Kona EV ! Derrière sa commercialisation se trame une révolution profonde engagée par des investissements colossaux destinés à faire basculer un constructeur de l’« ancienne école » à demain. En effet, l’e-tron constitue la première manifestation concrète d’une ligne d’au moins 12 modèles électriques promis par Audi d’ici à 2025. Fabriqué en Belgique, dans l’ancienne usine Volkswagen de Forest, l’une des 19 communes de Bruxelles, l’e-tron est avant tout l’écrin d’une batterie dont les 36 modules fournis par LG – également assemblés sur le site bruxellois – stockent 95 kWh. Soit un peu plus que ce que Jaguar a prévu pour son SUV électrique I-Pace (90 kWh) et un peu moins que ce que Tesla propose avec son Model X (100 kWh). Notons toutefois qu’Audi prend une grande marge de sécurité pour sa batterie et ne laisse finalement « que » 83,6 kWh réellement exploitables. Même si l’affichage indique 100 %, la batterie ne se charge pas à plus de 96 %. Et quand l’affichage indique 0 %, il en reste encore 8 %. Finalement, l’utilisateur dispose d’un peu moins d’énergie utile qu’avec l’I-Pace, dont les 90 kWh sur le papier sont ramenés à 84,7 kWh dans la pratique. Avec ses 4,90 m, l’e-tron affiche 22 cm de plus que la Jaguar, mais rend 15 cm à la
