Art joaillier L’initiation à l’excellence
On connaît peu la passion et la culture qu’avait Louis XIV à propos des diamants.
cela vous dit quelque chose ? Un lointain souvenir de cours de chimie, au mieux… Ce sont pourtant à ces liaisons d’atomes de carbone entre eux que le diamant doit sa pureté, sa transparence, sa valeur donc… Et la brucelle, sauriez-vous manier cette fine pince sans laisser tomber les pierres ? Cela exige un peu de doigté… En l’hôtel de Ségur, place Vendôme, l’Ecole des arts joailliers est unique en son genre. On n’y délivre pas de diplôme certifiant, mais on y dispense le savoir-faire, la culture, l’histoire joaillière. Le temps de quelques heures, dont leexplique Marie Vallanet-Delhom, sa directrice. Issue du sérail Richemont, Marie Vallanet-Delhom a fait toute sa carrière chez Cartier, puis chez Van Cleef & Arpels, où elle s’occupait de la zone Moyen-Orient et Extrême-Orient russe. On sent son exigence, sa rigueur, qu’elle a hissées, ici, au plus haut niveau. Si l’école dépend financièrement de Van Cleef & Arpels, elle en est pour le reste totalement indépendante. Nicolas Bos, l’actuel président de la maison de joaillerie, est seulement membre du comité d’honneur. C’est un autre comité, dit scientifique, constitué de dix experts issus du monde de l’art, qui veille sur la qualité des contenus et sur l’expertise des enseignants. Ainsi, par exemple, les gemmologues Virginie David et Dominique Dufermont se partagent l’un des cours les plus ardus – intitulé « Science et gemmologie » –, où on plonge dans la matière du diamant pour en percer les secrets, où on apprend à en évaluer les qualités et à en connaître les différentes tailles. Les fameuses mains d’or de Van Cleef & Arpels, ces artisans de la haute joaillerie, y enseignent, entre autres, les techniques du gouaché et du sertissage.
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