ESPACE DE SÉRÉNITÉ
Lorsque Nicolas Schuybroek parle de ses inspirations, l’homme se dévoile. De Hans van der Lann, moine bénédictin architecte qui s’attache à donner au lieu une dimension spirituelle, au Studio Mumbaï, qui rassemble ébénistes, maçons… dans une approche vernaculaire et philosophique et dont le fondateur Bijoy Jain se voit comme un passeur de lieu. Quand son ami Jérôme Roret lui montre, Pour ce faire, les trois petites pièces d’origine de l’appartement sont réunies en un espace de vie. Les bibliothèques se découpent dans les murs, symétriquement, et sont soulignées du même noir mat que les portes acier de la cuisine. Aucune rupture de la transparence, de la continuité dans les matériaux, les tons. Le parquet en point de Hongrie se teinte de gris et se prolonge, dans la cuisine, par du marbre de Carrare, matière choisie pour l’îlot central, dont les résidus de découpe serviront, en carreaux de 10 x 10 cm, dans la salle de bains. Comme avec les réalisations du Studio Mumbaï, les artisans sont étroitement associés au projet: Les corniches du salon ont été refaites plus architecturalement, la cheminée se compose de trois blocs avec un foyer en acier noir mat, les bibliothèques vont par paire et se font face. Tout est dessiné, réalisé à la main jusqu’au bloc central de la cuisine sculpté dans un unique morceau de marbre… qui a été monté entier au 6e étage. Quant aux meubles, entre ceux de Pierre Jeanneret et de Pierre Chapo, les luminaires scandinaves de Pavoo Tynell, ils donnent au lieu du corps, de l’histoire… et de l’esprit.
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