Lire

Le jambon de Nev’York et le snobisme anglomane

À la fin du XIX siècle, l’aristocratie et la grande bourgeoisie françaises adoptent un style de vie anglophile, voire anglomane. Maîtriser l’anglais est un marqueur social symbolique qui manifeste tant laFrançoise, commente-t-il, est incapable d’imaginer que l’anglais est assez riche pour Bien qu’ayant la mise d’un Saint-Loup ou d’un Swann, le Narrateur n’est pourtant pas très à l’aise avec l’anglais qu’il ignorait encore à cette époque. Ainsi, lorsque Odette, ancienne cocotte […] se met à parler dans cette langue à sa fille Gilberte, c’est comme si [lui son] À Balbec, il note que son ami Bloch, issu de la moyenne bourgeoisie juive de Paris, croit Bloch se ridiculise malgré lui en parlant des John Ruskin ou de le Narrateur ne pouvant que blesser l’amour-propre de son ami lorsque, par inadvertance, il prononce correctement le mot

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Lire

Lire3 min de lecture
Trois Drôles De Dames
Un parfum de mystère entoure cette roturière autodidacte, née Aphra Johnston en Angleterre, près de Canterbury. Elle est âgée d’une vingtaine d’années quand – par qui ? on l’ignore –, elle est introduite à la cour royale de Charles II. Aphra Behn séd
Lire1 min de lecture
Livre
Il n’est pas facile de chroniquer un ouvrage dans lequel on tombe sur cette interrogation : « Les critiques sont-ils incultes ou simplement de mauvaise foi ? » Un peu d’autocritique ne faisant jamais de mal, on avouera humblement qu’on s’est bien amu
Lire1 min de lecture
De L’ombre À La Lumière
Première anthologie du renseignement français, Les espions français parlent donne la parole à ceux dont le silence est d’or. Rassemblant des entretiens avec d’anciens agents et responsables des services secrets, étayés par des archives aidant à mieux

Associés