L'entrée de l'artiste
Apr 25, 2019
1 minute
Pascal Ory
Sans doute parce qu’il s’inspire de traditions graphiques volontairement datées, depuis l’illustration gravée du xixe siècle jusqu’à l’« âge d’or » de la bande dessinée américaine, Hugues Micol peut; chez Micol, les pirates sont ; chez Micol, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir – ou leurs clones – sont les âmes damnées d’un milliardaire on ne peut plus antipathique.Au milieu d’ambiances tintamarresques, magnifiées par les couleurs chaudes d’Isabelle Merlet, on cueille au passage et en prime les linéaments d’un manifeste artistique, puisque l’anti-héros de l’album n’est autre que l’auteur, comme il se définit lui-même.
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