Ce que la lumière doit à l’ombre
Jusqu’à présent, on reconnaissait Percival Everett à son ironie mordante, sa plume corrosive et un certain goût de la parodie et de l’absurde.de l’emprise de la religion de la haine de l’autre ou encore de la torture dans la lutte contre le terrorisme Aucune de ces facettes ne se retrouve dans son magnifique nouveau roman, si ce n’est le personnage récurrent de l’artisteécrivain-universitaire noir américain. Dans il s’appelle Kevin Pace. Taiseux, la cinquantaine, marié, deux enfants, ce peintre compose depuis des années un tableau qu’il ne veut montrer à personne. Quand sa fille, avec qui il partage peu de choses, lui annonce qu’elle est enceinte et lui demande de garder le secret, il pense à ce qu’il a caché aux siens.Tandis qu’il se remémore l’expérience traumatique d’un voyage avec son meilleur ami au Salvador et la rencontre d’une jeune femme lors d’un séjour de travail à Paris, Kevin comprend peu à peu pourquoi il ment, comment il aime. Ce qu’il cherche quand il peint. Quelque chose comme la lumière qui dira ses parts d’ombre.
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