LES POCHES VIDES
Sep 26, 2019
2 minutes
FABRICE GAIGNAULT
Une lecture tient à peu de chose. Parfois, au frisson ressenti lorsqu’à la première ligne une certaine proximité apparaît entre l’auteur et le lecteur. Inconnue au bataillon de mes connaissances, l’Autrichienne Marlen Haushofer (1920-1970) m’a convaincu que « quelque chose se passait », dès la première page. Un couple plusouvre des brèches puissantes, dérives crépusculaires vers d’autres horizons. La tristesse d’être et d’avoir été. La lucide pénétration d’être du vide entre deux néants. La petite musique mélancolique de Marlen Haushofer est, de ce point de vue, poignante et entêtante.
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