Margaret Atwood
C’est l’événement littéraire du mois – et même de l’année pour certains : (Robert Laffont), la suite tant attendue de arrive enfin en librairie. Si le livrese situe quinze ans après les événements du livre matriciel. La romancière adopte ici le point de vue de trois protagonistes : deux jeunes femmes aux antipodes – l’une affiliée au régime, l’autre à la résistance –, et Tante Lydia, déjà présente dans . Une approche à double tranchant à en croire les premiers retours des critiques qui, s’ils saluent l’efficacité du style de Margaret Atwood, notent toutefois un déséquilibre certain entre les différents arcs narratifs. Mais la réelle surprise vient probablement du changement de tonalité de ce nouvel opus, qui se permettrait même quelques touches d’humour et un optimisme se détachant radicalement de l’ambiance anxiogène du livre original. Si l’auteure rend a priori son univers plus accessible et divertissant, elle n’aurait rien perdu de sa verve, assumant totalement ses résonances très actuelles. Quitte, pour certains, à oublier la subtilité… En dévoilant par l’entremise de Tante Lydia les rouages du système et la manière dont il a réussi à corrompre les hommes, Atwood fait, selon les critiques anglo-saxons, de nouveau mouche. Il conviendra maintenant de juger sur pièces la traduction française, signée Michèle Albaret-Maatsch.
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