Les femmes font-elles de bonnes espionnes ?
Quels points communs entre Milady de Winter et Mata Hari ? Toutes deux incarnent la figure de l’espionne dans l’imaginaire collectif. Et pourtant, la première est un personnage de fiction, tandisterme forgé par les services secrets anglais au xviie siècle. Ceux-ci comprennent très vite la nécessité de faire entrer les femmes dans les renseignements. Bien que physiquement plus faibles que les hommes, elles excellent dans l’art de la manipulation. Les espionnes n’auraient qu’un seul défaut : l’ambition, corollaire de leur intelligence supérieure, les pousse parfois aux faux pas. Petite déception cependant à la lecture du chapitre « Sexe, mensonge et attentats ». La réalité n’est pas à la hauteur du film de Francis Lawrence, sorti en 2018, même si le diplomate français en poste en URSS, Maurice Dejean, est Ce qui lui vaudra une plaisanterie de de Gaulle en personne :
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