L’ ÉMERAUDE MUZO
Fruit du mariage d’amour de l’eau et du feu, l’émeraude est née de la rencontre du béryllium, d’origine magmatique, et du chrome, d’origine marine. à Babylone, au II millénaire av. J.-C., le minéral vert servait déjà de monnaie d’échange. Pierre riche en légendes, l’émeraude colombienne fascine. En 1594, les conquistador font la découverte d’un gisement exceptionnel à Muzo, dans l’ouest du de l’empereur Ferdinand III du Saint-Empire, pesant plus de 3 000 carats, l’émeraude du duc de Devonshire, de 1 384 carats, offerte par Pierre I du Brésil en 1831, ou la fameuse pierre , de 75,47 carats, acquise par par Tiffany & Co en 1911, puis par Janet Annenberg Hooker en 1955. Après la découverte il y a quinze ans d’une pierre exceptionnelle, l’émeraude Muzo de 11 000 carats, l’entreprise a décidé de devenir une maison de joaillerie à part entière. Depuis 2009, Charles Burgess, ex-diplomate américain, marié à une Colombienne de Boyacá, s’est fait fort de porter Muzo et « », en imposant authenticité et transparence. M. Burgess a investi plus de 100 millions de dollars dans cette mine et a suspendu la production pendant deux ans, le temps de moderniser méthodes d’extraction et gestion du personnel. Muzo s’interdit l’utilisation de matières agressives comme la dynamite, qui fissure les pierres, ou toxiques comme le cyanure. Elle préserve ainsi la qualité de son cristal auquel ne s’applique aucun traitement artificiel. Maîtrisant toutes les étapes de la taille et du polissage, Muzo a imaginé toute une collection de haute joaillerie à partir de son émeraude géante, à découvrir lors du salon de Bâle.
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