À l’origine, son nom est tiré du mot perse « zamarat », signifiant coeur de pierre. Au II millénaire avant J.-C., l’émeraude servait de monnaie d’échange à Babylone et en Égypte, et était particulièrement priséea réalisé la couronne de l’impératrice Farah Diba, ornée d’une émeraude centrale de 150 carats qui est aujourd’hui au musée des Joyaux nationaux à Téhéran. Au XVI siècle, les conquistadors espagnols découvrent en Colombie les mines de Chivor et de Muzo, aujourd’hui encore exploitées. Les inclusions très caractéristiques des émeraudes sont appelées poétiquement des « jardins ». Dans sa toute récente collection Haute Joaillerie , la Maison a rendu hommage à l’émeraude avec le collier : une émeraude de Colombie de 35,47 carats entourée de boules d’émeraude et de turquoises piquées de diamants éveillant tous les sens. Depuis les années 1970, on découvre des gisements d’émeraudes provenant de Zambie avec une couleur au vert profond tirant légèrement vers le bleu. En janvier dernier, la Maison a ébloui toute la place Vendôme en dévoilant une pierre brute de 6 225 carats. Cette pierre, baptisée Insofu, (« éléphant » en langue bemba) a été découverte en Zambie, dans la mine de Kagem, appartenant à la société Gemfields. Pionnière dans la traçabilité de la joaillerie, Caroline Scheufele, codirectrice et directrice artistique de Chopard, s’est engagée depuis des années dans le luxe durable en tant que membre certifié du Responsible Jewellery Council et utilisant de l’or Fairmined. « ».
