La FORMIDABLE ASCENSION de PIAGET en JOAILLERIE
En juillet dernier, Piaget, comme la plupart des autres joailliers, a profité de la semaine de la haute couture parisienne pour présenter Sunny Side of Life à sa clientèle de passage. Désormais rituelles, ces présentations en marge des défilés rivalisent de faste et de grandiose. Qualifiée « d’énorme succès, absolument exceptionnel » par le Directeur Général de Piaget France lui-même, l’accueil de cette nouvelle collection de haute joaillerie suscite la curiosité. Comment l’horloger de la Côte aux Fées est-il devenu à ce point incontournable, voir premier, dans le monde si normé de la haute joaillerie ? Car, rappelons-le, si Piaget souffle cent quarante bougies en 2016, c’est nécessairement plus à l’horloger que l’on pense, en évoquant la maison, qu’au joaillier… Quoique… Des joailliers qui investissent l’horlogerie, il est possible d’en citer quelques-uns, mais l’exercice inverse est rarement un succès.
Olivier Perruchot, Directeur général de Piaget pour la France et le Royaume-Uni, explique cette réussite, « » Ainsi, de la fin des années 1960 à 1990, Piaget a-t-il assorti des pièces de joaillerie aux montres de ses vitrines, et à partir de 1990 des collections indépendantes ont commencé à voir le jour. Quand, en 1959, Piaget ouvre sa première boutique, à Genève compte environ 150 pièces de haute joaillerie, quand il y a encore cinq ans la collection , dévoilée à la Biennale des Antiquaires de 2012 n’en comptait pas la moitié ! La profusion est spectaculaire, nombreux sont d’ailleurs les professionnels du secteur à s’être extasiés devant les pierres introuvables que les équipes de Piaget avaient réussi à réunir. Le groupe Richemont investit beaucoup dans l’achat de pierres précieuses pour permettre à Piaget de s’affranchir des codes et de créer en liberté.
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