IL ÉTAIT UNE FOIS…
Barbe-Bleue, Pinocchio, Alice au Pays des Merveilles, Le Petit Poucet… De Charles Perrault à Lewis Carroll, des frères Grimm à Hans Christian Andersen et tant d’autres, les personnages de contes hantent la mémoire collective.
Ils ont voyagé–, réécrits par l’écrivain Fabrice Melquiot et illustrés des dessins, peintures, papiers découpés, dioramas (reconstitutions de scènes en volumes) des artistes Camille Garoche, Lorenzo Mattotti, Carll Cneut ou Jean-Philippe Kalonji, emportent le visiteur à travers Les Théâtres de l’imaginaire. Derrière l’immense portail de fer forgé, chacun peut parcourir un labyrinthe d’images et de son, lanternes magiques, objets démesurés, miroirs, illusions d’optique, et vivre sa propre expérience fantasmatique, retrouver, avec une délicieuse nostalgie, les ogres, fées, sorcières et monstres dont on lui contait les étranges aventures juste avant la nuit. Bien sûr, les contes ont évolué selon les époques, pays et cultures. Aujourd’hui, mange rarement sa grand-mère après qu’elle ait été rôtie par le loup! Collectés en Europe dès la Renaissance, transportés par les siciliens itinérants au XVII siècle, réinterprétés en d’innombrables versions à travers le monde, les contes ont connu un renouveau dans les années soixante quand le métier de conteur fut reconnu à part entière. Pourtant, ceux qui ont cherché à en percer les secrets comme l’auteur du fameux Bruno Bettelheim, n’y sont jamais réellement parvenus. Les contes gardent leur part de mystère. Le sort en est jeté.
