KIRK DOUGLAS LE DERNIER FAUVE DE HOLLYWOOD
DE VAN GOGH À SPARTACUS, IL A INCARNÉ L’ÂGE D’OR DES GRANDS STUDIOS. CE FILS DE CHIFFONNIER A FAIT DE SON CLAN UNE DYNASTIE DU CINÉMA. C’ÉTAIT UNE LÉGENDE
Fascinant, il gardait à la ville le magnétisme qui lui faisait crever l’écran. L’école où Kirk Douglas s’était formé était celle de la vie. Pour entrer dans ses rôles, le fils d’émigrés juifs n’avait pas besoin de s’identifier à ses personnages. Il s’investissait tout entier en eux. Il n’a pas seulement incarné avec la même grâce et la même force Van Gogh, Spartacus, un boxeur déchu, un aventurier viking, un cow-boy désenchanté ou un journaliste cynique : il a littéralement été habité par ces héros, leur conférant une puissance exceptionnelle. Là où d’autres acteurs se seraient contentés d’apporter leur talent, lui s’est donné sans réserve. C’est un géant qui, le 5 février, s’est éteint à 103 ans. « Oui, j’ai trompé ma femme, mais quel homme marié depuis trente-cinq ans ne l’a pas fait ? » avouait Kirk à Match en 1989. Son mariage avec Anne Buydens, sa seconde épouse, aura finalement duré soixante-cinq ans… Du jamais-vu à Hollywood. C’est en France que Kirk rencontre cette attachée de presse belge, qui refuse son invitation à dîner à La Tour d’Argent. De quoi le piquer au vif. Après leur union, l’insatiable enchaîne les liaisons. Les pages de ses Mémoires sont remplies de ses conquêtes : de Lana Turner à Marlene Dietrich, en passant par Joan Crawford. Mais le livre est dédié à Anne. Incapable de vivre sans elle, il disait : « La femme idéale, c’est elle. Je l’aime plus que tout au monde. »
CE SERIAL LOVER A ADORÉ SES DEUX ÉPOUSES… QU’IL N’A CESSÉ DE TROMPER
Grâce à mille petits boulots, Kirk Douglas suit les cours d’une école de théâtre à New York. Il y rencontre Lauren
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