Plein soleil
haque année, la Villa Noailles invite un créateur à réaménager sa boutique, située en rez-de-jardin. Un espace ouvert, à travers lequel transitent les visiteurs de ce bâtiment moderniste dessiné par. Après les étagères organiques du duo Odd Matter ou la pièce théâtrale de Vincent Darré, l’an dernier, c’est Pierre Yovanovitch qui a été convié à s’approprier le lieu. L’invitation intervient un an après qu’il a présidé le jury du festival Design Parade Toulon et dévoilé son exposition « L’érotomanie de mademoiselle Oops », dont on redécouvre dans la boutique deux fauteuils. Sur cette Côte d’Azur qu’affectionne le Niçois exilé à Paris, on retrouve des tonalités chaudes, des ocres, des orangés, des rosés qui tranchent avec le bleu nuit encadrant les microalcôves qui servent de vitrines aux objets en vente dans la boutique. Ces teintes tranchent aussi avec la rigueur des lignes de cet espace travaillé dans la longueur, ponctué d’arches simplement habillées d’étagères et de quelques tables de présentation comme on en trouverait dans un musée. Des lignes dont l’architecte d’intérieur est allé chercher la puissance dans celles de la villa, bien sûr, dans son jardin cubiste plus précisément, un damier de carrés maçonnés dont certains sont recouverts de mosaïque noire, rouge, jaune ou bleue quand d’autres sont plantés d’herbe, de cactus ou de plantes endémiques. raconte Pierre Yovanovitch. Un ensemble d’une élégance estivale, écrin contemporain pour les livres, les magazines, les vêtements, le petit mobilier et autres objets soigneusement sélectionnés par l’équipe de la villa.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits