PETITE MÉDINA
est née le 3 janvier 2011, en pleine révolution de jasmin. Il y a dans la marque une énergie très forte et moderne – la partie « Rock » –, alliée à un côté d’hôtels en maisons privées. Et si, l’année dernière, la première boutique du créateur voyait le jour à L’Isle-sur-la-Sorgue, pays de la chine et de la brocante, sa marque se rapproche encore plus, cette année, de nos bords de la Méditerranée. Déjà présente en pointillé dans le quartier du Panier à travers les boutiques éphémères de Laure Tinel, Rock the Kasbah s’installe enfin dans la cité phocéenne. Et c’est vers le Cours Julien qu’une jolie vitrine noire, un brin mystérieuse, dévoile un univers secret, à l’image des kasbahs cachées de la médina. Un premier espace longiligne s’ouvre, au plafond constellé de suspensions en fibres tressées et luminaires aux pieds en branches d’olivier, aux paniers d’osier immenses et aux étagères où s’empilent vaisselle ethnique, plaids et foutas, qui nous rappellent qu’ici, la plage n’est jamais loin… Plus loin, une petite cour intérieure façon riad, carreaux de ciment, fontaine et murs chaulés, donne sur un espace sombre et intime, un « souk » dans lequel se devinent mobiliers tapissés de kilims vintage, canapés en bâtons d’oliviers, consoles en madrier et autres accessoires frangés d’alfa. Et si la charmante Garance vous y invite, un escalier conduit jusqu’à un petit showroom privé à l’étage, une démonstration aux tons wasabi des ambiances bohèmes que Philippe propose de créer sur mesure. La chaleur de l’hospitalité à l’orientale se distille, doublée des techniques invisibles mais palpables du maître de feng shui Chiraz Gaïeb, qui intervient au cœur des intérieurs Rock the Kasbah.
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