LE FIL D’ANDRÉ ARBUS
a pour objet de valoriser l’œuvre de ce dernier, membre de l’Académie des Beaux-Arts, fournisseur attitré du Mobilier national. Architecte et consultant auprès de la Fondation André Arbus, Tristan Salmon-Legagneur, neveu de» Effectivement, les lisseuses – ouvrières à l’ouvrage – tissent toujours manuellement les tapis sur des métiers Jacquard dont les plus anciens datent du XIX siècle. Fondée en 1924, Cogolin passe d’un élevage de vers à soie et du noué main à une manufacture internationalement reconnue sous la houlette de Jean Lauer, ingénieur textile, qui l’acquiert en 1928. Il multiplie les collaborations avec les décorateurs les plus en vue, Jules Leleu, Louis Süe, Henri Gonse, David Hicks… et les artistes, Sonia Delaunay, Fernand Léger, Jean Cocteau et Zao Wou-Ki. Il pratique le sur-mesure avec démesure, dans des ouvrages aux dimensions exceptionnelles pour le château de Versailles, les paquebots, les ambassades. Rachetée en 2010 par le groupe anglo-chinois Tai Ping, la Manufacture Cogolin tisse des projets avec des designers comme India Mahdavi, Charles Zana, Jason Miller ou Stéphane Parmentier. Sarah Henry, la directrice générale, explore les archives de la maison d’où émergent les cartons – dessins qui précèdent les tapis – de Christian Bérard, et certains motifs auxquels elle injecte une nouvelle modernité. «» La Manufacture, afin de perpétuer le noué main, les fait réaliser au Népal. « » Une trame mémorielle!
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