Soul Woman
ON A SOUVENT DIT d’elle qu’elle était un mélange de Janis Joplin, de Bonnie Raitt et d’Aretha Franklin. Avec, peut-être, un supplément d’âme et une grâce qui n’appartiennent qu’à elle. N’enlevons rien aux talents de ses illustres aînées, qui ont marqué l’histoire, et sans lesquelles Susan n’existerait sans doute pas. Mais l’évidence est là. Tous ceux qui ont eu la chance de la voir sur scène, avec son propre groupe, n’en reviennent toujours pas.
, se souvient Bob, lorsqu’il découvre pour la première fois Susan Tedeschi en concert. C’était en 1995, dans une petite salle d’une banlieue de Boston (Massachusetts). À l’époque, Susan n’a pas de manager, pas d’attaché de presse, pas de disque à vendre, aucun plan de carrière. Et sa musique, un mélange de blues, de rock et de soul chanté avec la ferveur d’un gospel d’église, n’est pas à la mode du jour. , raconte Susan. La jeune femme, pourtant, qui cite Etta James, Mahalia Jackson, Billie Holiday, Ray Charles et Donny Hathaway comme ses principales influences, va vite se révéler comme l’une artistes les plus accomplies de son temps.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits