MAESTRO TARANTINO
PROJETÉ AU FESTIVAL DE CANNES, le dixième film de Quentin Tarantino a divisé la critique. Certains l’ont jugé trop lent, d’autres caricatural, d’autres ont conspué un dénouement improbable voire déplacé. Concernant la caricature, on préférera le terme de parodie, l’un des outils du réalisateur depuis ses débuts. La fin? On ne la dévoilera pas ici, mais cette réécriture de l’histoire est à la fois naïve et audacieuse. Et, surtout, malgré sa flamboyance, d’une pudeur vouée à panser les blessures.
Quant à la lenteur… On parlera plutôt d’un film qui prend son temps, comme on prend son temps à Los Angeles et plus encore dans les années 60, sous un soleil qui, dès son titre clin d’il à Sergio Leone.
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