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Européennes : panique en macronie - L'intégrale

Européennes : panique en macronie - L'intégrale

DeC dans l'air


Européennes : panique en macronie - L'intégrale

DeC dans l'air

évaluations:
Longueur:
65 minutes
Sortie:
30 mai 2024
Format:
Épisode de podcast

Description

C dans l'air du 30 mai - Européennes : panique en macronie
A dix jours des élections européennes, le Rassemblement national de Jordan Bardella est toujours largement en tête des intentions de vote dans les sondages (34 %), loin devant le parti Renaissance de Valérie Hayer (15 %) et le parti socialiste (14 %). Face à la perspective d’une victoire écrasante du parti d’extrême droite le 9 juin prochain, l’idée d’une coalition entre la droite et la majorité, gagne du terrain. Dans Le Figaro daté du 30 mai, Nicolas Sarkozy plaide à nouveau pour un accord de gouvernement entre LR et la macronie. François Bayrou reconnaît "une campagne difficile pour le camp présidentiel" tout en estimant qu’elle se joue "dans les dix derniers jours". Dans les états-majors de la majorité et des oppositions des scénarios s'échafaudent pour l'après 9 juin et la rumeur d’un Gérard Larcher à Matignon est repartie de plus belle. "Tout le monde bruisse de rendez-vous secrets" entre le président du Sénat et le président de la République. Mais "depuis le 7 mars (date de leur dernier entretien, ndlr), il n’y en a pas eu. Je ne suis demandeur de rien", affirme Gérard Larcher. "Mais on peut se réveiller le 10 juin au matin avec une gueule de bois démocratique", avertit également le président du Sénat. De leur côté, le chef du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau et la tête de liste LR aux européennes François-Xavier Bellamy se sont dit opposés à une coalition entre LR et la majorité, et plaident pour une dissolution de l’Assemblée nationale au lendemain des européennes.
En cas de victoire le 9 juin, la tête de liste RN Jordan Bardella a également annoncé qu'il demandera la dissolution de l'Assemblée nationale, alors que dans cette dernière ligne droite les questions internationales électrisent la campagne. Ce jeudi, la leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, a ainsi accusé Emmanuel Macron de vouloir "entre(r) de plain-pied dans la guerre avec la Russie, après que le président de la République a dit souhaiter permettre l'utilisation d'armes occidentales pour "neutraliser" des bases militaires russes "d'où sont tirés les missiles" sur le territoire ukrainien. "Si on leur dit vous n'avez pas le droit d'atteindre le point d'où sont tirés les missiles, en fait on leur dit, on vous livre des armes mais vous ne pouvez pas vous défendre", a pointé hier Emmanuel Macron, au dernier jour de sa visite d'Etat en Allemagne. Une position qui est dénoncée par la chef de file des députés d’extrême droite. Cela "serait un pas supplémentaire d'investissement dans ce conflit", qui "créer(ait) un danger absolument faramineux sur la sécurité de nos compatriotes (et) sur l'intégrité de notre territoire", a-t-elle déclaré sur Franceinfo, dénonçant "des mécaniques d'entrée en guerre mondiale".

Parallèlement, le bombardement meurtrier d’un centre de déplacés près de Rafah a suscité depuis dimanche soir une vague d’indignations et a relancé dans la classe politique le débat sur la reconnaissance d’un État palestinien par la France comme 146 pays l’ont déjà fait, les trois derniers étant mardi l’Espagne, l’Irlande et la Norvège : drapeau palestinien brandi mardi par un élu insoumis dans l’hémicycle, échanges tendus entre députés, nouvelles manifestations hier soir à Paris et Marseille…

Pour le chef de l’Etat, si la question "n’est pas taboue", il y a lieu néanmoins de temporiser : "Cette reconnaissance doit arriver à un moment utile et non sous le coup de l’émotion" a-t-il déclaré. Une réponse qui déçoit le numéro 2 de la liste Renaissance, Bernard Guetta mais aussi Jean-Yves Le Drian, ancien ministre de la Défense de François Hollande et des Affaires Etrangères sous le premier mandat de l’actuel président, qui estime que la reconnaissance de la Palestine est devenue indispensable. Une position partagée par LFI mais aussi Raphaël Glucksmann. La tête de liste PS-Place publique, largement en tête des intentions de vote à gauche, créditée d'environ 14 % dans les sondages, non loin
Sortie:
30 mai 2024
Format:
Épisode de podcast

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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.Retrouvez C dans l’air en replay sur france.tv