Les sprints finaux des COP, les conférences mondiales de l’ONU sur les changements climatiques, ça ressemble souvent à des dramaturgies: des appels à une politique de réduction des gaz à effet de serre plus ambitieuse, des réfractaires aux changements, des ONG scandalisées et des négociateurs à bout de souffle... Tout cela pour aboutir à un consensus final, conclu sur le fil. Pour le meilleur ou pour le pire.
Après une douzaine de jours d’échanges, de rebondissements et d’ajustements, le sommet de Dubaï s’est donc terminé ce mercredi avec plus de 24 heures de retard. L’Arabie saoudite, les autres membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et les lobbies du secteur ont mis des bâtons dans les roues de l'accord brisant le tabou de l’abandon progressif des énergies fossiles.
Dans quelles conditions s’est noué le texte signé par les participants? Que contient-il? Dans quels termes? Et surtout, cela va-t-il porter à conséquence pour nos entreprises?
C’est pour répondre à ces questions que notre invité aujourd'hui est Frédéric Rohart, envoyé spécial à Dubaï.
Présentation: Guillaume Cordeaux.
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