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EP136 - 5 raisons de se déconnecter en tant que parents !

EP136 - 5 raisons de se déconnecter en tant que parents !

DeLa Matrescence


EP136 - 5 raisons de se déconnecter en tant que parents !

DeLa Matrescence

évaluations:
Longueur:
31 minutes
Sortie:
8 sept. 2023
Format:
Épisode de podcast

Description

 C’est la rentrée et ça fait du bien de vous retrouver et de lancer une nouvelle saison du podcast !
Aujourd’hui débute la 6e saison, je sais qu’elle va vous plaire!
Dans l’épisode du jour on va parler déconnexion et pourquoi c’est intéressant en tant que parent.
Mi-juillet j’ai blagué en disant à ma sœur que c’était sympa de discuter avec elle, à table, vu qu’elle était sur son téléphone. Elle m’a renvoyé direct bouler, et elle a eu raison, en me disant que c’était plutôt moi qui étais tout le temps dessus…
Elle n’avait pas tort… ça faisait plusieurs jours que je me sentais mal, un peu prise dans une spirale où je scrollais indéfiniment sans m’arrêter.
Je me suis dit allez, stop! Tu désinstalles et tu verras plus tard quand tu reprendras. Je ne me suis fixée aucune date les premiers temps, je voulais voir la sensation que ça me procurait.
Il faut quand même plusieurs jours avant que nos doigts oublient d’aller instinctivement sur le petit carré d’Insta.
La détox a été progressive et a entraîné d’autres envies de se déconnecter. Au total je suis restée près de 6 semaines sans avoir accès à aucun réseau social et en coupant tous mes mails. Je précise qu’Instagram est en partie mon travail, donc couper pendant les vacances c’est aussi m’offrir une pause loin de mon travail.
Je vous raconte en 5 étapes les effets que ça a eu sur moi et pourquoi j’ai trouvé qu’observer des périodes de déconnexion presque totale est bénéfique pour nous en tant que parents
1.Detox réseaux
J’ai donc désinstallé Instagram en juillet. Il faut vraiment le faire pour arriver à ne plus y aller. Sinon la tentation reste malheureusement trop forte et trop présente. Et pourtant je fais partie de celles qui ont instauré une limite de temps pour mon utilisation des réseaux. Temps limité à 2h par jour. Mais 2h c’est toujours trop pour le cerveau.
Donc plus de insta, qu’est ce que fait mon cerveau d'addict… il en redemande, parce que la première
sensation qui émerge, c'est le manque. Et ça fait mal de le réaliser. Le manque d’un monde virtuel, le manque d’être abreuvé d’infos en tout genre. D’un coup on est privé d’un brouhaha permanent et on se sent perdu.
Notre cerveau est malin, il veut sa dose, et pour l’avoir il m’oblige à aller passer beaucoup trop de temps sur Facebook. Parce qu’au final tu te rends compte que ce n’est pas tant l’objet du réseau social le problème mais bien les stratégies employées par ces derniers pour te faire rester le plus longtemps possible sur l’application…
Il a donc fallu, au bout d’une semaine, que je me résigne à supprimer également Facebook!!
Si on m’avait dit ça un jour, que j’allais être à nouveau addict à Facebook!
Une fois ces deux applis supprimées, tu te sens à nouveau perdue…
Mais arrive vite la sensation d’apaisement et de sérénité. Ca parait fou de se dire qu’on oublie à quoi peut ressembler une vie sans sur stimulation, sans infos anxiogènes ou sans angoisses liées à un mauvais commentaires, dans mon cas.
On réalise assez rapidement que c’est de la folie de suivre la vie d’autant de gens qu’on ne connaît pas, que notre cerveau est en surchauffe de traiter autant d'informations en même temps.
Et puis on se dit, mais comment je peux perdre 2h par jour de mon temps sur cette application, qu’est-ce que ça m’apporte ?
C’est là que ça devient complexe et nuancé. Parce que pendant ma déconnexion je profite à fond de savourer ma sérénité retrouvée mais je suis aussi capable de reconnaître que les réseaux sociaux m’ont permis d’apprendre à mieux me connaître, à me dé-construire, à fonder une communauté autour de ce podcast, à me sentir moins seule et à m’éduquer sur un grand panel de sujets.
Sauf que l’autre versant des réseaux sociaux c’est aussi beaucoup d’anxiété pour ma part.
Je n’apprends à personne si je dis que les réseaux sociaux peuvent aggraver l’anxiété et générer beaucoup de frustrations et de culpabilité. Ça peut, en fonction de qui on est, et de l’usage qu’on en fait. Je fais donc partie de la catégorie de person
Sortie:
8 sept. 2023
Format:
Épisode de podcast

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La Matrescence c'est le podcast qui parcoure la vie des parents ou futurs parents pour leur donner des outils, des clés grâce à des interviews de professionnels & des témoignages de parents.La Matrescence est la contraction du mot maternité et adolescence pour expliquer pourquoi tant de changements arrivent au moment de donner naissance à un enfant.Créé par Clémentine Sarlat, journaliste dans le sport à la télé, mais aussi maman, partie du constat que trouver des informations claires et faciles sur ce que vit une femme et par extension un homme lors de la découverte de la parentalité, était plus que fastidieux. Ici, c'est simple, on se laisse bercer au son de la voix des invités/Bonne écoute