Dans cet épisode, qui est en deux parties, c’est à deux mamans que Fill’Expats a décidé de tendre son micro...et pas n’importe quelles mamans !

Dans la partie 1, ça sera Monique, la maman de Marine qui est passée derrière le micro en 2022 dans l’épisode 82 et où Kelly et Marine avaient abordé les différences de perspectives entre l’expatriée / immigrée et son entourage.

Dans la partie 2, ça sera Valérie, la maman de Charlotte qui est partie vivre en Syrie et qui est également passée au micro de Fill’Expats en 2022 dans l’épisode 62.

Ici la Partie 2 : Valérie, 57 ans, est cadre de santé dans un grand hôpital psychiatrique et professeur de yoga. Mais elle est aussi la maman de deux enfants, Charlotte et Hugo et elle a toujours vécu près d’Avignon.

Valérie partage à quel point il a été difficile pour elle de voir son premier enfant partir en Erasmus en Allemagne. Surtout qu’à l’époque, on le rappelle, il n’y avait pas autant de moyens de communication.  

Quelques années plus tard, Charlotte repartira, cette fois, au Maroc. C’est pour une courte durée, elle le sait donc le départ est moins difficile. Ensuite sa fille va enchaîner des voyages seule en sac à dos et différentes expériences à l’étranger. Même si elle aimerait beaucoup que Charlotte pose ses valises à Avignon, elle a accepté l’idée qu’elle vivra certainement toujours en dehors de la France.
C’est ses choix, elle le respecte et elle la soutient. D’ailleurs, lorsque Charlotte a parlé d’aller s’installer en Syrie, elle lui a répondu “Fonces!”. Pour Valérie, c’était une belle opportunité de pouvoir y aller et elle l’a encouragé. Elle admet qu’avoir rendu visite à Charlotte lorsqu’elle vivait en Egypte y est pour quelque chose. Elle a pu voir à quel point sa fille avait bien réussi à s’intégrer au pays mais aussi à quel point elle était débrouillarde. 
Voir les capacités que Charlotte a à créer des liens d’amitiés peu importe où elle se trouve et à préparer un projet, la rassurent. Il y a uniquement le passage de Charlotte en Palestine qui lui a mis des sueurs froides…

Aujourd’hui, même si Valérie a un peu de mal à voir sa fille vivre dans des conditions aussi difficiles que les conditions de vie en Syrie, elle lui montre son soutien, elle l’encourage et elle se tient prête à être là pour elle si elle en a besoin. La porte sera toujours grande ouverte et la chambre d’amie sera toujours là pour elle.

Le message que Valérie aimerait faire passer, c’est celui qu’elle a reçu d’une amie à elle à un moment où elle en avait besoin: Un enfant qui veut partir à l’étranger c’est un enfant qui a reçu suffisamment de forces de ses parents pour aller explorer le monde.
Elle a aussi tenu à souligner qu’à Paris, on est pas forcément plus en sécurité qu’en Syrie, surtout après les différents attentats que la ville a déjà subi.

Et si tu es une femme qui ne sait pas comment annoncer à tes parents que tu souhaiterais partir vivre à l’étranger, Valérie te partage également les mots que tu peux éventuellement utiliser pour te sentir comprise et encouragée par ton entourage.


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