On parle de tourisme noir pour les visites organisées dans des endroits associés à la mort : lieux de bataille, d’accident, de crime, de massacre ou de catastrophe. Cette forme de tourisme connaît un engouement certain, qui permet d’entretenir les mémoires, mais pose aussi quelques questions éthiques. L’exemple le plus emblématique du tourisme noir est celui du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau qui a accueilli plus de 2 millions de visiteurs en 2018. On peut également citer la maison d’Anne Frank à Amsterdam, le mémorial du 11 septembre à New-York, mais aussi les sites des catastrophes nucléaires de Tchernobyl en Ukraine ou de Fukushima au Japon.
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