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Top 13 - Affaires criminelles non résolues - Tueurs en séries
Top 13 - Affaires criminelles non résolues - Tueurs en séries
Top 13 - Affaires criminelles non résolues - Tueurs en séries
Livre électronique154 pages1 heure

Top 13 - Affaires criminelles non résolues - Tueurs en séries

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À propos de ce livre électronique

Et si certaines affaires criminelles ne trouvaient jamais de réponse ?

De l'homme de Somerton retrouvé mort sur une plage australienne, un mystérieux message codé dans la poche, à la disparition de Madeleine McCann, en passant par le meurtre barbare d'Elisabeth Short, la célèbre Dahlia Noir, ce livre vous entraîne au cœur de cold cases parmi les plus troublants de l'histoire moderne.

Au fil des chapitres, vous plongerez dans 13 dossiers emblématiques – plus une affaire bonus – où les enquêteurs se heurtent à des impasses :
le corps calciné de « la femme d'Isdal » en Norvège, le massacre de Hinterkaifeck, le meurtre de Sophie Toscan du Plantier, la petite JonBenét Ramsey, les meurtres de Delphi, le tueur de Gilgo Beach… Chaque affaire est racontée comme un véritable récit, accessible, documenté et immersif.

Dans ce livre, vous trouverez :

  • des récits détaillés de chaque crime, replacés dans leur époque et leur contexte ;
  • les principales pistes suivies par la police, les incohérences, les erreurs et les zones d'ombre ;
  • les hypothèses les plus sérieuses avancées par les enquêteurs, journalistes et passionnés de true crime ;
  • des questions ouvertes qui continuent de hanter les proches des victimes et de fasciner le public ;
  • une écriture pensée pour les amateurs de true crime, de faits divers et d'énigmes criminelles non résolues.

Ce livre ne cherche pas à glorifier les criminels, mais à redonner vie aux dossiers, aux lieux et surtout aux victimes, en retraçant pas à pas ce que l'on sait – et tout ce que l'on ignore encore.

Si vous aimez les documentaires de true crime, les podcasts sur les cold cases et les grandes énigmes criminelles, ce voyage au cœur des affaires criminelles non résolues deviendra votre nouvelle lecture obsessionnelle.

? Laissez-vous happer par ces histoires vraies… et faites-vous votre propre idée : où s'arrête la vérité, où commence le mystère ?

LangueFrançais
ÉditeurDissonnance
Date de sortie10 déc. 2025
ISBN9798232444792
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    Top 13 - Affaires criminelles non résolues - Tueurs en séries - Dissonnance

    🧥 1. L’homme de Somerton

    « Un corps élégant, une valise sans nom, un livre de poésie persane déchiré, et un mot : Terminé. Voilà tout ce que l’histoire nous a laissé. »

    1er décembre 1948. Le soleil vient à peine de se lever sur la plage de Somerton, banlieue paisible et cossue d’Adélaïde, en Australie du Sud. L’air est encore frais, les premières lueurs dessinent de longues ombres sur le sable humide. Un promeneur solitaire, venu faire sa marche matinale, aperçoit une silhouette appuyée contre une digue de pierres, à quelques mètres au-dessus du rivage. Elle semble assoupie, légèrement penchée sur le côté, les jambes tendues vers l’océan.

    L’homme s’approche. Appelle. Aucune réaction.

    Ce qu’il découvre, en s’approchant davantage, c’est un homme mort.

    Mais pas un sans-abri, ni un ivrogne en fin de nuit. Un inconnu vêtu avec élégance : costume bien taillé, cravate ajustée, chaussures cirées. Pas de taches, pas de poussière. Son apparence est propre, presque soignée. Il n’a ni sac, ni portefeuille, ni papiers d’identité. Rien sur lui ne dit qui il est. Aucun document, aucune carte, aucun nom. Dans ses poches, seulement quelques objets : un paquet de cigarettes, un billet de train jamais utilisé, un peigne en plastique, et un ticket de bus. Tous ordinaires. Tous silencieux.

    Il n’y a aucune trace de lutte. Aucune blessure visible. Pas de sang, pas de bousculade autour du corps. Les jambes sont croisées proprement. Le regard fermé. La posture, étrange, évoque un sommeil paisible... mais figé dans l’irréversible.

    La police arrive sur place et constate l’évidence : le corps n’a pas été déplacé. Il est mort là, dans cette position, dans cette nuit chaude de printemps austral, sans témoin, sans alerte. Aucune des personnes vivant aux alentours ne rapporte avoir vu quoi que ce soit d’anormal. Pas de bruit, pas de cris. Rien.

    Commence alors une autopsie inversée. Non pas pour comprendre pourquoi il est mort, mais qui il était pour mourir ainsi — et surtout, pourquoi personne ne le réclame.

    Dans un monde d’après-guerre où l’on croit encore pouvoir identifier tout le monde à force de dossiers, de fichiers, de mémoire collective, cet homme ne correspond à rien. Ses empreintes digitales ne donnent aucun résultat, ni dans les bases australiennes, ni dans les registres internationaux. Il ne semble pas exister.

    Un homme seul, bien habillé, mort sans trace, sans nom, et sans histoire.

    Le mystère de Somerton commence là — dans le silence d’un matin ordinaire, avec un corps trop calme, posé sur le sable comme une énigme déposée au monde.

    Un défunt sans nom, au corps sans faille

    Le corps est transféré à la morgue d’Adélaïde, où l’on espère que la médecine légale percera ce que la scène de crime a laissé muet. Les médecins commencent l’autopsie dans l’idée que quelque chose — une blessure dissimulée, un empoisonnement évident, un indice physiologique — va finir par parler.

    Le défunt est un homme blanc, âgé d’environ 45 ans, en parfaite condition physique. Ni maigre, ni trop musclé. Cœur sain, muscles entretenus, pas de signe de maladie chronique. Ses mains sont étonnamment propres, sans la moindre trace de corne ou de coupure. Pas de stigmate de travail manuel. Ses pieds sont lisses, presque trop : comme ceux d’un homme qui a toujours porté des chaussures impeccables, et qui n’a jamais marché longtemps sans véhicule. Tous ces détails écartent l’idée d’un vagabond ou d’un ouvrier.

    Le visage est régulier. Pas de cicatrice. Rien de marquant. Un homme que l’on croirait sorti d’un catalogue d’élégance sobre, mais dont aucun passant, aucun témoin, aucun journal local ne reconnaît le profil.

    Plus troublant encore : l’autopsie révèle des signes physiologiques nets d’empoisonnement. Le foie est congestionné, l’estomac contient encore des restes partiellement digérés et des traces de vomissement sont relevées. Le médecin conclut à une ingestion probable de barbituriques ou d’un poison à action rapide. Mais... aucune substance identifiable n’est détectée dans le sang, ni dans les organes. Rien dans les analyses de l’époque ne permet de dire avec certitude ce qui l’a tué. Pas de substance détectable, pas de surdose connue. La mort semble à la fois naturelle dans son effet et invisible dans sa cause.

    On cherche alors à l’identifier par d’autres moyens. Ses empreintes digitales sont relevées, transmises aux bases australiennes, puis envoyées à Scotland Yard et à l’FBI. La réponse revient, brève et catégorique : aucune correspondance. L’homme n’est enregistré dans aucun fichier international connu. Pas de casier judiciaire. Pas de dossier médical. Pas de déclaration de disparition correspondant à sa description.

    C’est comme si ce corps était parfaitement anonyme, mais non pas par oubli ou négligence : par construction.

    Et dans la salle d’autopsie, un autre détail commence à obséder les enquêteurs : l’élégance persistante de sa tenue, jusqu’à l’absence d’étiquettes dans ses vêtements. Tout semble avoir été pensé pour que l’on ne sache jamais d’où il vient.

    L’enquête, à peine commencée, se heurte à une silhouette sans ancrage. Un homme mort, sans cause visible, sans papier, sans empreinte, sans mémoire.

    Et pourtant, chaque recoin de son apparence dit qu’il avait une vie. Un emploi, peut-être. Une habitude du soin, du détail. Une volonté d’ordre. Tout... sauf un nom.

    Le mot caché : Tamám Shud 

    Ce n’est que plusieurs semaines après la découverte du corps que l’enquête, alors presque figée, s’anime de nouveau — par l’irruption d’un détail minuscule, mais foudroyant. Un employé du service médico-légal, réexaminant les vêtements du défunt, remarque une couture anormale dans la doublure du pantalon, juste sous la ceinture. Il tire légèrement sur le fil, et de cette poche secrète, roulé avec une précision chirurgicale, tombe un petit morceau de papier. Blanc, fin, soigneusement découpé. Sur lui, deux mots imprimés en caractères dactylographiés :

    Tamám Shud.

    Un fragment qui, seul, n’aurait peut-être rien signifié. Mais pour ceux qui savent, pour ceux qui lisent, ces mots résonnent comme un murmure poétique venu de loin. Ils sont la conclusion d’un recueil de poèmes persans : le Rubaiyat d’Omar Khayyam. Une œuvre ancienne, méditative, où chaque vers interroge le sens de la vie, la fugacité du bonheur, l’inéluctabilité de la mort.

    Tamám Shud : C’est terminé. Une signature, ou un adieu.

    Cette découverte projette l’enquête dans une autre dimension. Ce n’est plus seulement un inconnu mort sans nom : c’est un homme qui portait sur lui une sentence philosophique, comme une ultime revendication, une ponctuation voulue. L’idée d’un suicide scénarisé prend forme. Mais la piste devient vite plus complexe.

    Quelques jours plus tard, un autre événement fait basculer l’affaire dans le registre du roman d’espionnage.

    Un homme se présente à la police. Il raconte que peu après la découverte du corps, il avait remarqué un livre abandonné dans sa voiture, garée non loin de la plage. Il l’avait gardé, pensant à une distraction banale. En entendant parler de Tamám Shud dans la presse, il y repense. Il fouille son véhicule, retrouve l’ouvrage. C’est bien un exemplaire du Rubaiyat, édition rare de 1941, publiée à Christchurch.

    La dernière page du livre a été arrachée — là où figurent normalement les mots Tamám Shud.

    Et sur la couverture intérieure, griffonné à la main, l’inspecteur lit un code. Des lettres, sans lien apparent, certaines en double, barrées, espacées de manière irrégulière :

    WRGOABABD

    MLIAOI

    WTBIMPANETP

    MLIABOAIAQC

    ITTMTSAMSTGAB

    Une suite absurde ? Ou un cryptogramme ? Le tout est écrit au crayon, nerveusement, comme si l’auteur avait hésité. Les services secrets australiens tentent de le déchiffrer, sans succès. Certains y voient un message codé. D’autres, un délire. Aucun mot n’émerge avec certitude.

    Une dernière énigme complète l’ensemble : dans le livre, on retrouve aussi un numéro de téléphone, noté à la hâte. Il appartient à une femme vivant dans la banlieue d’Adélaïde.

    Jessica Thomson.

    Le mystère de Somerton, jusqu’ici tragédie silencieuse, vient de s’élargir. Du sable à la poésie, de la mort au code, d’un inconnu à une femme liée par un livre oublié, l’affaire devient autre chose. Un jeu d’ombres, de signes, de coïncidences trop précises.

    Et tout a commencé par deux mots roulés dans un tissu, cachés au creux d’un pantalon.

    Tamám Shud.

    La femme au bord du secret

    Quand la police compose le numéro griffonné dans la couverture du Rubaiyat, elle tombe sur Jessica Thomson, une infirmière d’Adélaïde, résidant à quelques rues seulement de l’endroit où le corps a été retrouvé. Le lien géographique est trop évident pour être ignoré. Le lien personnel, en revanche, reste flou — ou soigneusement brouillé.

    Jessica accepte de recevoir les enquêteurs. Elle est calme, polie, mais quelque chose, dans sa posture, trahit une tension intérieure. Lorsqu’on lui montre le portrait du mort, elle blêmit légèrement, détourne brièvement le regard. Elle nie le connaître. Ferme. Sans détour. Mais sans conviction non plus.

    Les enquêteurs insistent, sans insulter son intelligence ni sa pudeur. Jessica tient bon. Elle ne sait rien, dit-elle, et n’a jamais vu cet homme. Pourtant, son nom, son numéro, son quartier, et ce regard fuyant dessinent une silhouette plus complexe que celle d’un simple témoin accidentel.

    Le lien, s’il existe, n’est jamais avoué. Mais il s’installe, silencieusement, dans la mémoire de l’enquête.

    Des années plus tard, quand l’affaire ressurgira dans les milieux universitaires et journalistiques, un autre détail émergera : l’un des enfants de Jessica, son fils Robin, présente des caractéristiques physiques rares, identiques à celles de l’homme de Somerton. Une

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