Un Avenir Prometteur: L’histoire De Lek, Une Hôtesse De Bar À Pattaya
Par Owen Jones
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À propos de ce livre électronique
La série Derrière le sourire est l’histoire de Lek, une hôtesse de bar à Pattaya, en Thaïlande. Lek est l’aînée d’une famille de cultivateurs de riz dans le nord de la Thaïlande. Un jour une catastrophe est arrivée – son père est mort jeune en laissant des dettes énormes derrière lui dont la famille ne savait rien. Lek n’avait alors que vingt ans et elle était la seule à pouvoir empêcher la saisie de l’exploitation familiale et permettre à sa sœur cadette et à ses deux frères de poursuivre leurs études. Cependant, sa seule solution était de se rendre à Pattaya pour travailler dans le bar de sa cousine. Une hôtesse de bar de Pattaya peut-elle redevenir une épouse ou une petite amie ordinaire ? 'Derrière le sourire' est un aperçu d’une partie de la Thaïlande, un pays connu dans le monde entier comme «La terre des sourires». Un avenir prometteur commence là où le Livre un se termine. Lek et Graig, son nouveau petit copain ‘permanent’ reviennent à Bangkok de Wales, pays natal de Graig. L’ambiance vacances continue à Pattaya pendant des mois, mais la réalité fait surface et ils doivent prendre d’importantes décisions telles que : où ils vont vivre et comment ils vont gagner leur vie. Ils ne s'entendent plus et tous deux se demandent s’ils avaient pris la bonne décision d'unir leurs forces. Ils persévèrent, et, après de nombreuses épreuves, épreuves et moments heureux, ils commencent à s’adapter à ce qui, pour eux au moins, pourrait être appelé une vie normale. L’un du trio meurt tragiquement, mais donne aux deux autres de nouveaux espoirs. Cependant, les vieux villageois pardonneront-ils à Lek d’être partie à Pattaya ? Lek et Craig pourront-ils s’adapter à la vie rurale après tout ce que Lek a vu et fait à Pattaya, et que Craig s’était habitué à vivre dans les grandes villes ? Quelles sont leurs chances de s’intégrer ?
Owen Jones
Megan und der Einbrecher Ein Spirit Guide, ein Tigergeist und eine beängstigende Mutter Autor Owen Jones aus Barry in Südwales hat erst vor vergleichsweiser kurzer Zeit angefangen, Bücher zu schreiben, auch wenn er schon sein gesamtes Erwachsenenleben lang schreibt. Er lebte und arbeitete in verschiedenen Ländern und hat noch viele weitere bereist. Er spricht oder sprach sieben Sprachen fließend und lernt momentan Thai, da er mit seiner thailändischen Frau, mit der er seit zehn Jahren verheiratet ist, in Thailand lebt. "Ich habe nie lange gebraucht, um eine Sprache zu lernen", sagt er, "aber Thai ist mit keiner anderen Sprache verwandt, die ich zuvor gelernt habe." Auf die Frage nach seinem Schreibstil antwortete er: "Ich bin Kelte und wir sind romantisch. Ich glaube an Wiedergeburt und vieles mehr in diese Richtung. Dieser Glauben, Sprichworte wie 'Behandle andere so, wie du behandelt werden willst' und 'Es kommt alles wieder zu einem zurück', Schicksal und Karma spielen eine zentrale Rolle in meinem Leben und so spiegeln sie sich auch in meiner Arbeit wieder." Seinem erster Roman "Daddy's Hobby" aus der Serie "Behind The Smile: The Story of Lek, a Bar Girl in Pattaya" (Hinter dem Lächeln: die Geschichte von Lek, einem Barmädchen in Pattaya) folgten 6 Fortsetzungen. Doch seine größte Reihe ist die Megan Serie, die aus 21 Novellen besteht und sich um die übernatürliche Entwicklung eines jungen Mädchen dreht. Der Untertitel "Ein Spirit Guide, ein Tigergeist und eine beängstigende Mutter" fassen das ganze sehr gut zusammen.
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Aperçu du livre
Un Avenir Prometteur - Owen Jones
Droits d'auteur
Droits d'auteur © Owen Jones 2025
Derrière le Sourire : Un avenir prometteur L’histoire de Lek, une hôtesse de bar à Pattaya de Owen Jones
Publié par Megan Publishing Services (http://meganpublishingservices.com/)
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Le droit d’Owen Jones d’être identifié comme auteur de cet ouvrage a été revendiqué conformément aux articles 77 et 78 de la Loi de 1988 sur le droit d'auteur, dessins, modèles et brevets. Le droit moral de l’auteur a été confirmé.
Dans cette œuvre de fiction, les personnages, les lieux et les événements sont le produit de l’imagination de l’auteur et entièrement fictifs.
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Tous droits réservés
Romans de la série
Derrière le Sourire
L’histoire de Lek, une hôtesse de bar à Pattaya
Derrière le Sourire : Daddy's Hobby Derrière le Sourire : Un avenir prometteur Derrière le Sourire : Maya – Illusion Derrière le Sourire : La dame dans l’arbre Derrière le Sourire : Tremplins
Derrière le Sourire : Le rêve
Derrière le Sourire : Le premier pas
Dédicace
Dédié à mon frère Rhys, sans qui ce livre n’aurait pas existé. Et à toutes les filles du bar de Pattaya qu’il n’a jamais rencontré.
Elles m’ont donné le matériel qui a inspiré cette série.
Merci à vous tous.
Owen Jones
Thaïlande
Mars 2025
Ne ratez pas la suite :
Maya - Illusion
Citations inspirantes
Ne croyez pas en quelque chose simplement parce que vous l’avez entendu,
N'adhérez pas en quoi que ce soit simplement parce qu'il est dit et répandu par beaucoup,
Ne croyez en rien simplement sur la base de l’autorité de vos enseignants et de vos aînés,
Ne croyez pas aux traditions car elles ont été transmises depuis de nombreuses générations,
Mais après observation et analyse, lorsque vous trouvez que quelque chose est conforme à la raison et est propice au bien et au bénéfice de tous, alors acceptez-le et vivez en accord avec cela.
Gautama Buddha
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Grand Esprit, dont la voix est dans le vent, entends-moi.
Laisse-moi grandir en force et connaissances.
Laisse-moi contempler le coucher de soleil rouge et violet.
Que mes mains respectent les choses que tu m’as offertes mo.
Enseigne-moi les secrets cachés sous chaque feuille et pierre, comme tu l’as enseigné aux hommes pendant des siècles.
Laisse-moi utiliser ma force, non pas pour être plus puissant que mon frère, mais pour combattre mon plus grand ennemi – moi-même.
Laisse-moi venir vers toi les mains propres et un cœur ouvert, comme ma portée terrestre se dissipe comme le coucher du soleil, mon esprit reviendra à toi sans honte.
(Basé sur une prière Sioux)
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« Je ne cherche pas à marcher sur les traces des sages d’autrefois ; je cherche ce qu’ils cherchaient. »
Matsuo Basho
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« Ne t'ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras.
Josué
1 :9
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« Tout malheur qui vous frappe ne peut être que le fruit de vos propres œuvres. Cependant, Dieu vous pardonne bien des fautes. »
Coran
42 :30
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Moi-même, quand j'étais jeune, je fréquentais avec ardeur
Les docteurs et les saints, et j'entendais de grandes discussions
À ce sujet et à ce sujet : mais
Je sortais toujours par la même porte par laquelle j'étais entré.
Omar Khayyam
Les Rubaiyat XXIX.
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1. Le retour
Dès que les roues de l’avion touchèrent la piste du nouvel aéroport international de Bangkok, appelé Suvarnabhumi, Craig savait qu’il n’allait pas chômer avec Lek. Elle souffrait beaucoup du mal des transports – c’était son seul grand défaut. Elle tombait malade même dans l’autobus qui se rendait au marché. Un vol de 11 500 kilomètres et de quinze heures serait sans aucun doute un grand problème.
Lek avait pris cinq des comprimés verts, ses comprimés anti-nausées préférées. On avait l’impression qu’elle en avait toujours une vingtaine dans son sac. Un seul cachet la faisait paraître comme ivre, mais cinq la faisait passer pour une évadée d’un asile de fous. Il en avait déjà eu l’expérience lors du vol de l’allée. Il la regardait assise à côté de lui. Elle avait les yeux vitreux et se fredonnait à voix basse quelque chose.
« On est arrivé ? » demanda-t-elle. « Rapide. Arrêtés quelque part ? »
« Nous sommes en Thaïlande, » répondit-il avec un peu d’irritation dans la voix.
Craig avait cinquante ans et, il n’avait jamais demandé à une femme de l’épouser. Mais il aimerait bien le demander à celle-ci. Elle avait le diable au corps, comme on dit, à coup sûr, mais il y avait quelque-chose en elle qu’il trouvait de très spéciale.
Il n’aimait pas qu’elle prenne ces comprimés, mais il savait à quel point elle pouvait être affectée par le mal des transports. Elle avait dû vomir dans son nouveau sac à main en peau de crocodile une fois – sa fierté et sa joie chère – lorsqu’ils avaient pris le bus pour un court trajet et qu’elle avait oublié de transférer toutes ses affaires dans son nouveau sac. C’était soit vomir dans son nouveau sac ou sur le plancher du bus.
Il faudrait qu’il l’aide à marcher comme une ivrogne pour traverser l’aéroport, le contrôle des bagages et l’immigration. Il devra subir les regards sévères des autorités thaïlandaises qui penseraient qu’elle avait bu trop d’alcool bon marché dans l’avion.
Il était plus qu’heureux qu’elle ait choisi de porter un pantalon long et large.
Le plan était ce que Lek avait l’habitude de suivre à chaque fois qu’il lui arrivait une chose d’inhabituel ou d’excitant, à savoir se rendre à « Daddy’s Hobby » à Pattaya et en parler à ses amies. En fait, c’était l’endroit où Lek se sentait le plus chez elle. ‘Daddy’s Hobby’ était le nom du bar que la cousine de Lek possédait et où il l’avait rencontrée. Ça ne le dérangeait pas du tout d’y aller. Les deux douzaines de filles du bar étaient toujours à ses petits soins, et Lek les encourageait même à le faire.
Au bout de quelques heures, il aurait des filles accrochées à ses épaules, assises sur ses genoux, lui offrant des boissons, pendant que Lek raconterait les détails de sa récente aventure au Royaume-Uni.
Ce serait très agréable. De plus, l’appartement qu’il avait réservé avant de partir pour le Pays de galles n’était pas très loin du bar.
Il se demandait si ce serait le bon moment pour faire sa demande, devant ses amies, quand elle s’y attendrait le moins et quand elle pourrait avoir le maximum d’attention et d’admiration. Elle sauterait de joie. Toutes ses amies la considéreraient comme la star du jour – une perle rare.
Cependant, chaque chose en son temps, pensa-t-il. Craig se dit qu’il vaudrait mieux attendre que la plupart des voyageurs descendent de l’avion avant de l’aider à avancer dans l’allée. Ils étaient donc restés assis et il essaya de la calmer.
En vain.
Le personnel de cabine était serviable – ils comprenaient pour les comprimés. Lek et Craig avaient finalement réussi à arriver avec beaucoup de mal au guichet de l’immigration. Tout s’était bien passé, même si Lek avait attiré quelques regards sévères de la part des officiels thaïlandais. Graig se contenta de leur faire un petit sourire.
Arrivés au tapis roulant, Lek s’était laissée tomber sur une chaise et Craig alla récupérer les bagages qu’il chargea sur un chariot. Il avait pensé à faire asseoir Lek dessus, mais ça aurait été trop embarrassant. Il se contenta donc de la laisser le pousser pour qu’elle ait une chose sur quoi s’appuyer. Aucun problème au contrôle des bagages, ensuite dehors dans la chaleur.
Il avait plus ou moins oublié la chaleur accablante et l’agitation quotidienne à l’extérieur d’un aéroport thaïlandais. Les chauffeurs de taxi et leurs rabatteurs criaient tous en même temps comme de coutume. C’était l’une des occasions où avoir une petite amie thaïlandaise pouvait être d’une grande aide. Lek les a tous chassés et ils se mirent debout dans la file d’attente de taxis pour Pattaya, qui était à environ une heure de route.
Ils étaient censés se rendre à l’ambassade britannique pour mettre fin au visa de Lek, qui était encore valide pour trois mois et autorisait plusieurs entrées au Royaume-Uni. Mais l’ambassade était fermée et Lek n’était pas en état de toute façon. Ils devraient s’en occuper plus tard.
Ils sont arrivés à Daddy’s Hobby sans incident. Lek avait essayé de parler au chauffeur à plusieurs reprises, mais il pensait qu’elle était ivre et il l’ignora en essayant de parler à Craig en thaï. Comme Craig ne pouvait pas parler avec lui, la discussion avait vite tourné court. Lek, étant ignorée, avait fini par s’endormir. Probablement la meilleure chose qu’elle aurait pu faire de toute façon.
Lek aurait bien aimé parler thaï après tout ce temps passé à l’étranger. Elle était aux anges d’être enfin de retour dans son pays, où elle pouvait tenir une conversation appropriée dans sa propre langue et où elle ressentirait de nouveau le sentiment d’appartenance. Ils avaient passé quelques mois dans la ville natale de Craig, Barry, dans le sud du Pays de Galles, et tout le monde l’avait très bien accueillie. Elle avait beaucoup aimé la nourriture européenne et elle arrivait maintenant à parler anglais raisonnablement bien, mais …
Ce n’était pas sa ville, ce n’était pas sa nourriture préférée, ce n’était pas sa langue et ce n’était pas son peuple. Elle avait passé des vacances superbes – son premier voyage en Europe – mais elle était heureuse de rentrer chez elle, et elle voulait que tout le monde le sache. Elle était impatiente de revoir ses vieilles amies.
Ils étaient arrivés à Daddy’s Hobby au bon moment, vers dix-huit heures. Toutes les filles étaient là prêtes pour l’action. Il n’y avait pas encore de clients et la musique était en sourdine. L’endroit serait totalement différent dans deux heures. Une fois la nuit tombée, le bar sera rempli de clients et la musique sera assourdissante.
Mais entre seize et vingt heures, les filles avaient le temps de se parler sans devoir crier pour se faire entendre. C’était le moment préféré de Craig au bar. Il aimait y venir tôt pour prendre un verre et discuter avec tout le monde. Les filles avaient appris à le connaître assez bien.
Il leur traduisait souvent des messages, des textes et des lettres reçus de leurs « copains ». Non pas qu’il parlait bien thaï, mais il traduisait l’anglais en mots disparates et vice versa. C’était même amusant parfois lorsque les messages étaient plutôt intimes et que les filles rougissaient, rigolaient et partaient en courant et en riant.
C’était un bon « travail » : il gagnait beaucoup de bons points auprès des filles, même s’il n’était pas payé en termes monétaires. Elles aimaient bien le voir, même s’il savait très bien qu’il le devait uniquement à Lek. La plupart des filles venaient du village de Lek dans le nord. Elle était comme leur grande sœur et plusieurs d’entre elles l’appelaient ainsi.
A trente-deux ans, Lek était l’une des filles les plus âgées au bar, en plus de ses deux meilleures amies : Goong et Ayr. Sa cousine, Beou, était de quelques années plus âgée, mais jamais personne ne le mentionnait – elle était la patronne. Malgré son âge « avancé » (la plupart des filles à leur vingtaine ou plus jeunes), Lek était pourtant la plus belle femme au bar.
Elle était, jusqu’à maintenant, toujours la reine de beauté parmi les belles reines, car elles étaient en soi toutes très belles.
Dès que le taxi s’était arrêté devant le bar, c’était comme si une star de cinéma venait d’arriver. Toutes les filles s’étaient rassemblées autour de Lek. Elles ont récupéré son sac à main, l’ont tirée par le bras à l’intérieur du bar, lui ont posé mille questions et n’arrêtaient pas de pousser des hurlements de joie.
Craig paya le chauffeur de taxi et porta les bagages jusqu’au bar. Il s’était attendu à recevoir un peu plus d’attention que ça.
Une fois dans le bar, quelques filles avaient remarqué sa présence et jetèrent leurs bras autour de son cou, en l’embrassant à plusieurs reprises sur la joue et les bras. Quelques-unes des filles avaient récupéré les bagages pour les ranger derrière le bar. Lek et Craig s’étaient alors assis sachant tous deux qu’une discussion longue et très animée allait être commencer.
Elles parlaient toutes en même temps. Bien que Craig n’eût pas été totalement ignoré, on avait tout de même oublié de le servir. Il mourait d’envie d’une bière bien fraîche. Il n’arrivait pas à suivre la conversation. Il pouvait voir à quel point elles étaient toutes heureuses. Il avait donc décidé de se rendre derrière le bar et de se servir lui-même trois bières. La première n’avait pas fait long feu. Il l’avait finie en deux gorgées. Il prit les deux autres avec lui et en posa une devant Lek.
« Oh, vraiment désolée, telak ! Personne s’occupe de toi. Désolée. »
Elle dit quelque chose. Quelques filles furent aussitôt choisies pour « prendre soin » de Craig. Puis elle dit fort :
« Tu achètes que deux bières, c’est pas assez ! » Elle se pencha et sonna la cloche pour commander un verre pour chacune des filles à ses frais.
Craig finit sa bière et en accepta une autre.
Deux des jeunes filles qui s’occupaient de Craig, lui étaient inconnues. Elles avaient manifestement rejoint l’équipe, alors que lui et Lek étaient en voyage. Elles étaient très sympas. Mais lorsqu’Ayr se rendit compte qu’elles devenaient un peu trop familières, elle les envoya derrière le bar pour servir.
« Vraiment désolée, Craig, » dit-elle, « ces filles sont nouvelles. Elles savent pas Lek et toi ensemble. Je leur dis plus tard. Heureuse de te revoir. Tu as passé un bon moment à Wales ? » et elle repartit sans attendre la réponse.
Ayr et Goong étaient les plus anciennes amies de Lek, elles venaient du même village et elles avaient partagé une chambre à Pattaya avant que Craig n’arrive sur scène. Cependant, aucune d’elles n’avait de rancune envers Craig pour avoir choisi leur amie. Elles étaient heureuses pour elle, parce qu’elles étaient de vraies amies.
« Oh, eh bien, » dit-il en plaisantant, « c’est dommage. Mais ce n’est pas grave. Au moins, je ne me suis pas attiré des ennuis au premier jour de mon retour. Sauvé par l’amie de Lek. Sauvé de je ne sais qui. »
A partir de cet instant, Lek, ses amies ou les étrangères ne l’avaient plus ignoré. Toutes gardaient un œil sur lui maintenant. On le servait, on l’embrassait et on le félicité sans longs intervalles, et cela lui convenait à merveille.
Les filles s’étaient calmées après une vingtaine de minutes et elles s’étaient toutes assises autour de Lek aussi près que possible pour écouter ses histoires. Bientôt la première bouteille de whisky fut servie avec des verres. Les filles préféraient le whisky, parce qu’il était moins calorique que la bière et qu’il était plus rapide à boire si un client se présentait.
Craig s’était installé pas trop loin pour écouter malgré ses grandes lacunes en langue thaï. Barry, Wales et les noms de famille avaient tous été souvent mentionnés et on lui demandait parfois de rajouter des détails, même si personne n’attendait qu’il finisse de parler. Il avait tout juste le temps de hocher la tête et de sourire, même s’il ne comprenait pas ce qu’elles disaient.
Lek parlait doucement pour que les filles écoutent attentivement :
« Nous sommes partis lors d’une soirée superbe et balnéaire à Pattaya… un peu comme ce soir. Et à peu près au même moment de la journée, on a pris le vol de nuit pour la Grande-Bretagne. Nous sommes allés au Pays de Galles, où vit la famille de Craig. Mais nous devions d’abord passer par Londres, bien sûr.
« Naturellement, nous devions être au guichet d’enregistrement deux à trois heures avant le vol, mais on a évité un désastre de très peu ! Vraiment ! Tout ça parce que, malheureusement, Craig avait oublié qu’il avait dans sa poche un vieux couteau souvenir que son père lui avait offert il y a vingt ans.
« Je croyais qu’ils allaient l’arrêter. J’étais terrifiée ! J’avais peur de devoir prendre l’avion seule et de l’attendre là-bas. Enfin, nous avons eu de la chance et ils le lui ont seulement confisqué. Il était très triste. D’autant plus que la compagnie aérienne nous avait donné des couverts en métal pour manger, et que leurs couteaux étaient plus grands que celui qu’ils avaient confisqué à Craig. N’est-ce pas, Craig ? Des couteaux plus grands ?
« Craig pensait que c’était stupide de lui avoir retirer son couteau et je suis tout à fait d’accord avec lui.
« Enfin, le vol d’une durée de dix heures et demie à Bahreïn était très confortable. La nourriture n’était pas à mon goût, parce que je suis bouddhiste et que je ne mange pas de bœuf ou de produits laitiers. Les deux seuls autres choix étaient du curry indien ou une tarte aux légumes. Ça ne m’avait pas dérangé. Tout était très bien et j’ai échangé mon plat principal contre la glace de Craig.
« Bahreïn avait été un choc. Oh, mon Dieu ! C’était bien, vraiment, mais nous n’avions pas leur monnaie. Dinar, je crois. Nous étions donc restés assis à regarder les gens pendant deux heures jusqu’à l’heure du départ du vol de correspondance pour Gatwick. C’est au Royaume-Uni. Le temps était passé très lentement et j’avais un peu froid, parce qu’il faisait 20 °C là-bas, beaucoup plus froid que Bangkok. Pratiquement gelée !
« Est-ce que je vous ai dit qu’un homme était mort dans l’avion ? J’avais presque oublié. Arrêt cardiaque ou mal du voyage, je crois. Quand ils avaient ouvert les portes pour le faire sortir, des moustiques aussi gros que des oiseaux sont rentrés ! Oh, mon Bouddha ! J’étais sûre qu’on allait attraper la malaria…
« Enfin, le deuxième vol était à peu près bien. Pas aussi bien que le premier, mais au moins j’ai pu manger un œuf brouillé et une saucisse de porc. J’avais également mangé ceux de Craig, et il avait pris ma salade de feta. Feta est un fromage, en passant. Un fromage grec, n’est-ce pas, Craig ? Craig ? Il n’écoute pas encore… Au fait, ils mangent beaucoup de fromage en Europe. Le café était beaucoup plus fort que celui auquel je suis habituée, mais il était délicieux. Dans l’ensemble, j’ai aimé Etihad Airways et je volerais avec eux à nouveau, n’est-ce pas, telak ?
« Il nous a fallu cinq heures pour arriver à Gatwick. Et, si la température à Bahreïn avait été un choc, les 5 °C de Gatwick furent encore pire. Dès que j’étais descendue de l’avion, j’ai cherché les toilettes pour dames ! Il faisait aussi froid que ça, honnêtement. Si vous n’êtes pas allées à l’étranger, mes chéries, vous ne savez pas ce que c’est d’avoir froid. Nous avons beaucoup de chance, ici, en Thaïlande. Enfin, heureusement que nous avions attendu que vingt-cinq minutes pour le bus qui nous emmenait à Cardiff via la gare routière de Victoria – une gare à Londres, bien sûr.
« Le bus était bien et le chauffeur sympathique, mais le temps s’était empiré une fois qu’on avait traversé le pont Severn, dans le pays de Galles, au-dessus du canal de Bristol, n’est-ce pas chéri ? Nous étions arrivés à Cardiff très tard, à l’heure de l’embouteillage de 11 heures. Aussi pénible qu’à Bangkok, mais dans le noir. Ce qui rendait les choses pires !
« C’était hor-ri-ble !
« Ensuite, notre ami Nick, vous connaissez Nick, il vient ici parfois. Il nous a récupéré avec sa voiture et nous avions traversé Dinas Powys et Penarth avant d’arriver enfin à Barry par Cadoxton.
« Craig avait suggéré d’aller au King William IV – appelé The Billy – un pub, pour que boire un verre. Ça lui ressemble bien. Vous connaissez mon Craig. Mais il faisait trop froid et le ‘pub’ était fermé. Nous avions voyagé pendant trente-trois heures et nous étions à dix minutes de la maison de ma mère galloise.
« Ooh, j’ai très soif. Arrivés chez maman, un jour et demi après notre départ d’ici… Non, je vous raconterai ça plus tard.
« J’ai rencontré beaucoup de beaux hommes, Oh mon dieu ! Nos amis Colin, Ray, Billy, Digger, Danny, Sam, Paul et Selby, le père de deux boxeurs gallois célèbres, Andrew et Lee (il m’a donné une des vestes d’Andrew – je vous la montrerai un jour) - ils étaient chez O’Brien et Mike, ou Henry comme l’appellent ses amis, au Buccaneer. Ils se trouvent au centre de Barry, bien sûr, Holton Road, près de King’s Square. Quand ils viendront nous rendre visite, on pourra vous les présenter, si vous voulez…. »
Lek les avait ensorcelées. C’était pour elles comme Hans Christian Andersen raconter des contes de fées à des enfants au Danemark, bien que les histoires de Lek étaient réelles, même si elle dramatisait un peu. Toutes la fixaient, de temps en temps regardant Craig comme pour dire « Ooh, vraiment ? ». Aucune d’elles n’avait jamais été en Europe, bien que ce fût le rêve de chacune.
En vérité, elles iraient volontiers vivre n’importe où à l’étranger tant qu’elles avaient un meilleur emploi et qu’elles gagnaient plus d’argent. Tout le monde croyait qu’ « à l’étranger » cela était très facile à réaliser : en Europe, en Australie, aux États-Unis. Peu d’entre elles avaient entendu parler du Canada ou de la Nouvelle-Zélande. Leur deuxième choix était l’Afrique du Nord. Mais la plupart avaient entendu parler d’esclaves du sexe dans ces pays et elles n’aimeraient pas du tout en faire l’expérience.
Beou arriva sur sa moto et le vacarme recommença. Certaines filles se levèrent pour faire semblant de travailler, et d’autres s’écartèrent pour donner à leur patronne un accès plus facile à sa cousine préférée. Beou enroula son bras autour de Lek dans ses bras et se pencha sur elle pour échanger des baisers, puis elle serra la main de Craig.
« Salut, vous deux ! Comment ça va ? Vous avez passé un bon moment ? Désolée de ne pas avoir pu être là pour vous accueillir à votre arrivée, mais quelqu’un était en retard pour venir me voir. (Ils ne le feront plus jamais). Alors, il ne t’a pas vendue comme esclave ? Ou tu as fait un peu d’esclavage sexuel à temps partiel ? Elle ne te l’a pas dit, Craig ? Elle était très inquiète que tu la vendes comme esclave sexuelle à un tas de vieux dans une maison de retraite ! Ça ne l’aurait peut-être pas dérangée, si c’était une équipe de football. Ou quel sport vous jouez là-bas au Pays de Galles ? Ah, le rugby, c’est ça ? Oui, le rugby. »
Lek rougit. Elle était terrifiée que l’une des filles sache vraiment ce qui avait été dit à son sujet, mais Beou avait parlé trop vite pour qu’elles puissent comprendre.
« Non, elle ne m’a rien dit. C’est quoi cette histoire, Beou ? Et comment ça va au fait ? »
« Oh, je vais bien. Quelques vieilles femmes à la campagne ont dit à Lek d’être prudente, que tu pourrais la vendre dans l’industrie du sexe. Beaucoup de gens s’inquiètent à ce sujet. Mais je lui ai dit que les vieilles filles du village étaient seulement jalouses d’elle. »
Lek, de honte, se couvrit le bas du visage avec la main pour cacher ses rougeurs.
« Oh, Beou ! Comment as-tu pu ? Je ne les ai pas vraiment cru, mais on entend des choses si terribles, n’est-ce pas ? Et je n’ai jamais parlé d’une maison de vieillards ou d’une équipe de football ! Et je ne savais même pas ce qu’était le rugby jusqu’à il y a quelques mois. » Puis en anglais : « Ne crois pas elle, Craig… Eh bien, pas tout. »
« Je ne sais pas de quoi vous parlez. Ne pas tout croire sur quoi ? Qu’est-ce que Beou a dit ? » demanda Craig.
« Oh, ne t’embête pas avec ça, je te raconterai plus tard. Ce n’est pas important maintenant. Les femmes du village me disent faire attention que personne me vend en esclavage sexuel, c’est tout. Oubli. »
« Oh, c’est tout, » répondit-il, ne comprenant toujours pas entièrement ce qu’elle voulait dire. Une chose qu’il avait apprise, était que si Lek lui disait « plus tard », cela signifiait en général « non » ou « jamais ». Alors il a tout simplement laissé tomber. Il lui faisait confiance et il faisait confiance en son jugement. Ils étaient de retour sur son territoire, maintenant, où elle en savait beaucoup plus que lui.
Beou s’est assise et un gin tonic fut posé devant elle. Elle alluma une cigarette et sonna la cloche, ce qui était une chose inhabituelle. Une demi-douzaine de filles se sont levées d’un bond pour la commande de leur patronne, mais elles sont toutes revenues pour entendre la fin de l’histoire. Cela ne dérangeait pas Beou, elle était une assez gentille patronne et la majorité des filles n’étaient pas là pour laver les verres de toute façon.
Lek se remit vite de son embarras et également des effets des comprimés. L’adrénaline et l’excitation d’être à nouveau avec ses amies l’avaient « dégrisée » plus vite qu’une douche froide, un café ou même un accident de voiture n’auraient pas réussi à le faire. Elle était euphorique, ainsi que tout le monde autour d’elle. Craig s’était alors contenté de s’asseoir en buvant sa bière en les regardant.
Les clients venaient et partaient, les filles se levaient pour leur tenir compagnie et revenaient soit quand l’homme était parti, soit en sa compagnie. Certaines filles avaient leurs habitués. Tout le monde aimerait vivre la même chose que Lek. Elles espéraient qu’elle leur donne des conseils secrets sur la façon d’y réussir.
Personne n’était surpris que Lek ait été la première à réussir à se rendre à l’étranger depuis des années et personne ne lui reprochait sa bonne fortune. C’était leur grande sœur, la légendaire héroïne Lek. Elles voulaient toutes être comme elle. Même les nouvelles filles qui avaient seulement entendu parler d’elle et ne l’avaient jamais rencontrée auparavant. Elles admiraient Graig, parce qu’elles avaient toutes supposé qu’une femme comme Lek aurait pu avoir de nombreuses chances de s’en sortir et que c’était lui qu’elle avait choisi. Cela signifiait que Craig devait être spécial.
Il devait être gentil et riche. Au moins riche.
Parfois, Lek n’était pas sûre d’elle-même. Les choses dans sa vie atteignaient le sommet, c’était vrai : elle n’était plus une poule mouillée. Sa fille, Soomsomai, avait douze ans, et elle ne voulait pas qu’elle sache que sa mère était associée à ce côté sordide de la vie. Elle aimait beaucoup Craig, l’adorait même, et il était gentil. Pas riche, mais bien nanti selon ses normes et d’un âge où il pourrait encore travailler.
Pour sa part, Craig aimait vraiment Lek. Il n’avait jamais rencontré une personne comme elle auparavant. Certes, il avait travaillé, étudié et voyagé presque toute sa vie, et il n’avait jamais été marié, mais il n’était pas non plus totalement inexpérimenté avec les femmes. Il n’en avait jamais rencontré une comme Lek. Ou peut-être qu’il l’avait rencontrée au bon moment. Il n’était pas très intéressé de connaître la raison de cette étrange attirance. Il savait qu’il voulait rester avec elle et qu’il voulait vivre en Thaïlande, un endroit qu’il était venu à préférer à son propre pays.
Les seuls problèmes étaient qu’il avait toujours hésité à épouser une femme à l’étranger en raison de ses ressources financières limitées et des énormes frais de voyage occasionnés par la visite régulière des deux familles sur deux continents différents. Il ne serait pas en mesure de travailler en Thaïlande, sauf peut-être comme enseignant. Il était sûr de manquer de patience et de confiance pour réussir dans ce métier. Il avait l’argent d’épargne et quelques investissements, mais combien de temps durerait-il ?
C’était la grande question.
Il devait quitter le centre de Pattaya le plus vite possible, sans aucun doute. Mais où aller ? Il ne connaissait que Pattaya. Bangkok était certainement plus cher et il n’aimait pas les grandes villes de toute façon. Ils aimaient tous deux Pattaya. Peut-être qu’ils pourraient déménager en banlieue. Lui et Lek n’avaient pas encore abordé ce sujet, mais ils avaient réservé un appartement pour deux mois. Ils avaient donc un peu de temps pour trouver une solution.
Craig passa les six ou sept heures suivantes à rêvasser et à boire, pendant que Lek buvait et parlait.
Ça lui était égal. C’était paisible et relaxant.
Il avait même réussi à faire abstraction de la musique horrible et forte qu’il détestait tant. Il était si heureux d’être de retour à Pattaya et en terre thaïlandaise. Il fut tenté d’aller admirer le coucher du soleil sur la mer, mais il avait la flemme.
Vers une heure, l’heure de fermeture officielle à Pattaya, le décalage horaire et l’alcool gagnaient du terrain sur l’excitation et l’adrénaline. Lek était réticente à mettre fin à la journée pour aller dans leur chambre. Beou appela un taxi, qui arriva trop tôt. Ils avaient espéré qu’il prenne dix ou vingt minutes, mais il était là à peine deux minutes plus tard. Lek but son whisky d’un seul trait et Craig prit sa bouteille avec lui. Le chauffeur rangea leurs sacs dans le coffre et ils sont partis. Heureux de se rendre dans leur nouveau chez-soi pour les prochains mois à venir.
Leur appartement était situé à Diana Estate, pas loin dans Soi Buakhao. Ils pourraient se rendre à Daddy’s Hobby en moins de dix minutes en dépit des rues bondées. Le gardien de sécurité les attendait à la porte avec la clé de l’appartement, car le concierge était parti se coucher. Ils refusèrent l’offre que l’agent de sécurité leur montre le chemin, car Craig avait visité l’appartement trois mois auparavant avant de payer la caution.
Ils montèrent à la chambre, se déshabillèrent et prirent une douche ensemble. Ils se vautrèrent sur le lit, Craig tout nu et Lek enroulé dans une serviette, heureuse d’être enveloppée dans une serviette comme elle avait l’habitude de le faire chaque jour de sa vie en Thaïlande. Elle n’avait jamais pensé qu’une chose aussi simple, comme une serviette, pouvait lui apporter autant de plaisir. Elle n’avait pas réalisé que cela lui avait manqué en Grande-Bretagne.
Ou peut-être que c’était juste la Thaïlande et ses amies qui lui avaient manquée.
Cela n’avait plus d’importance maintenant. De fatigue, ils ne pouvaient penser à rien. Ils s’endormirent tous deux au bout de quelques minutes.
Ils y penseraient demain, le vrai début de leur nouvelle vie, leur avenir passionnant, ensemble.
2. S’installer
Ils s’étaient réveillés à neuf heures, un peu plus tard que la normale. Lorsque Lek avait l’habitude de travailler, elle ne se levait généralement pas avant midi ou même plus tard. Mais si elle était avec quelqu’un, l’heure de son réveil dépendait du petit ami avec qui elle était.
Elle était avec Craig depuis presque un an maintenant, et elle s’était adaptée assez facilement à son style de vie. En fait, elle se levait en général deux heures avant lui pour s’acquitter de la plupart des tâches ménagères. Elle avait également repris ses habitudes de manger de la soupe au riz le matin, comme une fille du village et la plupart des gens à la campagne.
Il n’y avait rien à manger dans l’appartement. Lek décida donc de prendre une douche avant de se rendre aux magasins à proximité. Craig alluma la télévision pour regarder les nouvelles du peuple de Pattaya, une chaîne locale diffusée principalement en anglais. Il s’allongea pour récupérer son énergie perdue au cours des sept derniers jours. Comme d’habitude, un scandinave avait sauté, était tombé ou avait été poussé d’un balcon, et une personne avait été braquée au couteau par un couple travestis sur la plage à trois heures du matin.
Certaines choses ne changent jamais.
Son téléphone portable sonna. Ça l’avait surpris jusqu’à ce qu’il se souvienne qu’ils avaient tous les deux mis leurs SIMM thaïlandaises le jour d’avant. C’était Lek, mais qui d’autre l’appellerait, se dit-il.
« Salut, mon amour. Qu’est-ce qu’il y a ? Ça va ? »
« Bien sûr, telak, il y a un beau café au rez-de-chaussée alors, tu viens ici et on peut manger à l’intérieur ou dehors au soleil. Je ne veux pas faire manger. Ils ont des plats thaïlandais et falang. Le café a aussi l’air bon. »
« D’accord, ne fais pas à manger. Je vais prendre une douche rapide et je te rejoins là-bas. C’est où ? »
« Va sur le balcon, regarde sur ta gauche et tu me verras. Je suis devant le café. »
Craig s’exécuta et il vit Lek lui faire un geste de la main avec enthousiasme.
« Très bien, va à l’intérieur. J’arrive dans dix ou quinze minutes. »
Il ne s’était pas pressé. Il
