Javier Milei est un fonceur que rien ni personne n’arrête. Toujours un œil sur son compte X, « El León », le lion comme on le surnomme, rugit souvent, mord parfois et court beaucoup. Son seul objectif : relever l’économie de son pays, au bord de la banqueroute. Prônant un individualisme radical, opposé à toute forme de contrainte, notamment étatique, il applique au pied de la lettre la philosophie libertarienne, apparue aux États-Unis dans les années 1950.
Coupes sèches dans les aides sociales de l’État, limogeage massif de plus de 60 000 fonctionnaires, qui ne fait cependant pas encore les beaux jours des Argentins, obligés de se serrer encore la ceinture. Conscient de l’attente, le nouveau président argentin va droit au but parce qu’il sait que son temps est compté. Quitte à cliver, se faire détester et faire évoluer ses affinités politiques en fonction des intérêts de son pays.