La paix, oui, mais pas à n’importe quel prix. Le message envoyé à Nikol Pachinian par les manifestants depuis un mois est très clair. Dimanche 26 mai, ils étaient des milliers rassemblés place de la République à Erevan pour dire non aux concessions accordées par le Premier ministre arménien à l’Azerbaïdjan et réclamer sa démission. Pour décrocher un accord de paix global, Erevan a accepté de rendre quatre villages du Tavouch à Bakou, une. Après la perte du Haut-Karabakh, les manifestants accusent le Premier ministre arménien d’avoir capitulé et de céder des territoires sans rien obtenir en retour. Le leader de la contestation, l’archevêque Bagrat Galstanyan, veut engager une procédure de destitution. Candidat au poste de Premier ministre, il appelle à des élections parlementaires anticipées.
